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Le tramway ne doit pas se faire, affirme Jesse Robitaille

jesse robitaille parti conservateur quebecJesse Robitaille, candidat du Parti conservateur du Québec pour l'élection partielle dans Jean-Talon. (Photo : PCQ)

Nous nous sommes entretenus avec Jesse Robitaille, candidat du Parti conservateur du Québec pour l’élection partielle dans Jean-Talon, afin de mieux comprendre les enjeux de la circonscription, de connaitre la vision du parti et d’en apprendre plus sur lui.

Par Mélissa Gaudreault

Lorsqu’on l’a questionné sur les raisons qui l’ont poussé à s’impliquer en politique, et plus précisément avec le PCQ, ce jeune candidat de 24 ans nous a répondu que « ça fait six ans que j’habite à Québec, j’ai grandi en Alberta. Je me suis fait une vie à Québec et je veux redonner à ma communauté. J’ai côtoyé le tramway de Calgary et j’ai eu une expérience désagréable avec celui-ci et je veux faire tout mon possible pour que Québec ne subisse pas le même sort. »

Quel est l’enjeu principal dans Jean-Talon?

« Comme c’est une élection partielle, je me concentre beaucoup sur les enjeux locaux comme la mobilité et la sécurité routière. Le tramway va traverser complètement la circonscription de Jean-Talon et les citoyens ont beaucoup de préoccupations au sujet de ce projet. Ils s’inquiètent de la plateforme infranchissable qui soutient les rails du tramway et qui va causer de la congestion routière en raison de l’imperméabilité de la plateforme et causer des accidents de la route en raison de la reconfiguration du réseau routier actuel. Et, je veux faire relancer le projet de 3e lien que la CAQ a promis. »

Quels sont les autres enjeux de la circonscription?

Outre l’enjeu de la mobilité et sécurité routière liée au tramway, plusieurs autres enjeux touchent le secteur Jean-Talon.

D’abord, « le coût de la vie et l’inflation préoccupent beaucoup les citoyens. J’ai l’impression que le gouvernement accentue cet appauvrissement en taxant les contribuables quand ils font des achats, quand ils gagnent un salaire, quand ils achètent une maison… »

Ensuite, « un autre enjeu important est la liberté d’expression, de conscience et d’enseignement. Nous voyons sur les campus universitaires et collégiaux un état de censure qui nous préoccupe beaucoup. Nous l’avons vu dans le cas de Patrick Provost, qui a été suspendu pour la 4e fois pour des propos qu’il a tenus sur les ondes radio. Ce n’est pas la place de la direction de l’école de déterminer quels propos sont permis ou pas. Il est important de permettre la liberté d’expression pour former des citoyens critiques et capables de réfléchir de façon autonome et non pas d’être dépendants d’une seule autorité. »

Comment le PCQ prévoit-il s’attaquer à ces enjeux?

« En rapport avec le coût de la vie, je veux réduire la place de l’État dans la vie quotidienne des gens. On propose de baisser les impôts pour les salariés pour les premiers 90 000$ gagnés et éliminer les taxes sur les biens usagés qui ont déjà été taxés une fois et c’est une initiative qui favorise la réutilisation des biens. Et, nous proposons de suspendre la taxe sur l’essence pour baisser les coûts de transport pour ralentir la hausse des coûts du panier d’épicerie. »

« Nous voulons mettre fin au projet de tramway et les sondages démontrent que les appuis au projet sont en chute libre alors que les coûts sont en train d’exploser. Nous proposons au lieu du tramway l’autobus gratuit. C’est un projet qui est beaucoup plus flexible ; nous pouvons modifier les parcours en fonction des accidents ou des chantiers par exemple. Le tramway ne jouit pas de cette flexibilité-là et l’autobus gratuit est un projet qui est plus abordable, beaucoup moins coûteux que le tramway. »

« La mobilité et la sécurité routière ça nous tient à cœur. Les élèves ont le droit de se rendre à l’école à pied en toute sécurité. C’est pourquoi je veux relancer le projet de 3e lien pour permettre aux camions de contourner la ville, désengorger les ponts existants et les artères de la ville. Pour moi, la fluidité routière va de pair avec la sécurité. »

« Il est important de permettre aux étudiants dans les associations d’avoir accès à un vote libre parce que parfois s’il y en a un qui vote contre la majorité il est ostracisé. Il est important aussi de permettre à un élève de se désister d’une association et de refuser de payer les frais de cotisation. »

Quelle était la stratégie de campagne et comment l’as-tu vécue ?

« Notre stratégie était à la fois simple et ambitieuse. Nous voulons nous distinguer des autres partis, et je pense que nous avons déjà réussi avec nos projets ambitieux, sur les enjeux de la mobilité, le coût de la vie. C’était ma première campagne électorale et c’était pour moi une expérience formatrice pendant laquelle j’ai rencontré beaucoup de gens, j’ai appris beaucoup de choses. Quel que soit le résultat de la campagne, je pense que j’ai réussi à faire du progrès, dans le sens où nous avons mis à l’avant-scène le projet du tramway, et c’est une expérience qui m’a permis de grandir. »

Quels sont tes endroits préférés dans Jean-Talon?

« Les cafés et restaurants de l’Avenue Myrand et la Promenade Samuel-de-Champlain. »

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