Itinérance dans Saint-Roch : Marchand n’exclut pas la répression

Saint-Roch : Entre répression et communautaire, le maire Bruno Marchand estime que la réponse à l’itinérance doit être multiple.

Par Estelle Lévêque

Hier, un article paru dans Radio-Canada mettait à nouveau sur le devant de la scène la question de l’itinérance dans Saint-Roch. Dans ces lignes, Louis Campagna invite la Ville de Québec « à développer sa propre recette, à mi-chemin entre la réduction des méfaits et la répression policière ».

Aujourd’hui, avant le conseil municipal, le maire Bruno Marchand a répondu brièvement à la question des mesures à mettre en place. La ville de Québec doit-elle faire de la répression en simultané des actions communautaires ? « On doit tout faire », a-t-il affirmé.

Tout en rappelant que la municipalité a « fait beaucoup de choses depuis deux ans », le maire a soutenu que celle-ci allait « accélérer le pas ». D’ici la fin de l’année 2023, l’administration Marchand doit par ailleurs dévoiler une version finale de la Vision sur l’itinérance.

« Vous n’êtes pas des intolérants »

Le maire de Québec s’est montré compréhensif face aux inquiétudes et à la colère des résidents de Québec. Plus précisément, il s’adresse aux résidents du Carré-Lépine et du quartier Saint-Roch, dont les plaintes se multiplient depuis trois ans. 

« Je me mets dans la peau de ces citoyens, c’est pas le fun à vivre. Je comprends que les résidents soient inquiets, qu’ils trouvent cela déplorable. Vous n’êtes pas des intolérants, je comprends votre situation », a-t-il déclaré. Il a par ailleurs tenu à rappeler que les choses prendront du temps, pour résoudre cet enjeu complexe qui concerne la municipalité, mais pas uniquement. 

Enfin, concernant le « marché de drogue à ciel ouvert » dénoncé par les résidents, le maire de Québec a assuré qu’une équipe de police, dédiée spécifiquement à cette problématique, agissait déjà sur le terrain.