La boulangerie La Molette ouvre son restaurant

Boulangerie artisanale dans le quartier Saint-Jean-Baptiste, La Molette dévoile son restaurant, qui offre tapas et vins, en soirée. 

Par Estelle Lévêque

La Molette est un commerce de quartier ouvert sur le monde. Fondé par trois amis d’origines colombienne et mexicaine, le lieu évolue au gré de leurs envies. Dernièrement, c’est sous la forme d’un restaurant que La Molette a dévoilé son nouveau visage.

« À la boulangerie, on a développé des pains avec un kick de cuisinier ; des pains aux épices par exemple, plutot qu’un simple pain blanc ou un multigrain. J’aimais beaucoup cette créativité ; ça m’a donné envie de la développer à travers la cuisine », explique Rafael Ireta Balleza, l’un des co-propriétaires. 

Une cuisine internationale

Ainsi, du mercredi au dimanche, dès 17h30, La Molette offre à sa clientèle une nouvelle expérience gustative. Au menu, millefeuille de canard, pétoncles sauce beurre blanc, ou encore pieuvre à la gallega, une spécialité de Galice. Limités par la seule inspiration des chefs, les plats se présentent sous forme de tapas ; des mets propices au partage et à la convivialité. 

« Notre style de cuisine n’est pas ordinaire ; on n’est ni un restaurant espagnol, ni latino-américain, ni français. Grâce au fait que la cuisine peut rassembler plusieurs cultures, on peut faire des mélanges et offrir un menu international », ajoute Rafael, cuisinier et boulanger de formation.

Un lieu qui s’agrémente avec le temps

Toutefois, l’équipe de La Molette tient à le rappeler ; le restaurant ne vient pas remplacer la boulangerie. Toujours passionnés par la fabrication artisanale de pains et gourmandises, Angela, Ulises et Rafael ajoutent simplement une corde à leur arc.

« Le plan de faire un restaurant n’est pas quelque chose de nouveau. Dès le début de La Molette, on a demandé les permis adéquats, pour nous donner la possibilité d’ouvrir un restaurant, le jour où on voudrait le faire », se rappelle Ulises Iván Sedano Nuñez. Conscients des risques du marché de la restauration, les entrepreneurs ont souhaité prendre leur temps, jusqu’à cette nouvelle étape. 

Aujourd’hui, la clientèle de la boulangerie artisanale découvre une nouvelle facette de La Molette, fidèle à son identité. « On accompagne nos plats avec nos produits maison : le feuilletage du millefeuille par exemple, ou la focaccia caprese, en accompagnement de nos plats. »

Tout comme le menu de nourriture – dont la moitié est végétarien -, la carte des vins variera au fil des saisons. Aussi, les nouveaux restaurateurs souhaitent offrir un large choix aux adeptes de bons vins. « On a des vins orange, verts, blancs, rouges, rosés, … de toutes les couleurs ! », lance Ulises. « On a des vins espagnols et beaucoup de vins français. On a décidé d’aller du côté des vins d’importation privée, avec beaucoup de vins natures et bios. »

Des rêves pour l’avenir

Quand on leur demande s’ils ont d’autres idées à venir pour La Molette, ils répondent « Plein ! », avec un large sourire, avant d’ajouter « Mais on n’a pas assez de mains. »

En affirmant qu’ils ont toujours beaucoup de rêves, les trois propriétaires gardent la tête sur les épaules. « C’est sûr qu’on va continuer à faire des choses. On n’a pas arrêté depuis qu’on a commencé et, jusqu’à maintenant, malgré les difficultés, ça parait que ça marche », lance Ulises. 

Ainsi, à l’avenir, les gourmands pourraient peut-être retrouver les célèbres churros de la boulangerie dans un commerce dédié à cette spécialité. Torréfaction de café, production de pains pour les restaurants, … ; les idées sont nombreuses pour le trio d’amis. À La Molette, la créativité ne semble pas rencontrer de frontières.

Pour suivre les actualités de La Molette, consulter leur page Facebook. La Molette, boulangerie et restaurant, est située au 249, rue Saint-Jean.