Interrogé sur les conclusions à tirer de la défaite caquiste dans Jean-Talon, le maire Marchand n’envisage pas pour autant de prendre un pas de recul sur le projet du tramway.
Par Estelle Lévêque
Suite à la défaite de la CAQ et à la victoire du Parti Québécois lors de l’élection partielle dans Jean-Talon ce lundi, le maire de Québec s’est exprimé en point de presse au sujet du projet de tramway. Questionné sur les conclusions qu’il pourrait tirer de ces résultats, Bruno Marchand n’estime pas lire « un message anti-tramway ».
Il a toutefois admis que le projet divise la population de Québec, tout en soulignant que ce constat n’implique pas de prendre un pas de recul sur l’avancée du tramway. « Si on attend d’être toujours au dessus de 50% [de votes favorables] sur tous les projets, y’en a plein qu’on ne fera pas », a-t-il déclaré.
Zéro alternative
Le tramway, selon le maire, est la seule alternative envisageable pour répondre aux enjeux futurs de la ville de Québec. « Il y a zéro alternative », affirme-t-il. Bruno Marchand fait notamment référence aux enjeux environnementaux des cinq, dix ou quinze ans. Venir. Également, Québec fera face, ajoute-t-il, à des enjeux de déplacement dûs à une augmentation de la population ou encore des enjeux économiques nécessitant d’attirer des travailleurs et des capitaux.
« Être élu c’est être capable de dire à une population : peut-être que cet enjeu vous divise, mais regardez pourquoi on a besoin de le faire. Je ne le fais pas pour être aimé, je le fais parce que je suis profondément convaincu que la ville de Québec ne sera pas la même si elle n’a pas son tramway. » Bruno Marchand, le 3 octobre 2023.
Par la suite, Marchand a affirmé que son rôle, en tant que maire, est de savoir prévoir les problèmes futurs et y apporter des solutions au plus tôt.
Commentez sur "Tramway de Québec : Marchand persévère "