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La natation artistique comme mode de vie

L'entraîneure de natation artistique Samantha Da Costa. ( Photo : Courtoisie )

À l’occasion de la présente saison d’entrainement de natation artistique (auparavant appelée nage synchronisée), nous avons rencontré Samantha Da Costa, ex-athlète et entraîneure au sein du Club Québec Excellence Synchro.

Par Marie-Ève Groleau

Ancienne athlète et bachelière en enseignement primaire, Samantha Da Costa a partagé les fondements de sa conception actuelle de la pratique de la natation artistique. Elle affirme « qu’il s’agit d’abord d’un sport exigeant sur le plan physique. »

« La pratique favorise l’endurance, exige de la puissance et de la coordination, en plus de développer la vision de soi et du travail en équipe. Même si lorsqu’on pense à la natation artistique, on pense au côté esthétique et au spectacle, il s’agit d’un sport à part entière. La pratique apporte à l’athlète l’équilibre et des amitiés qui peuvent durer toute la vie », a-t-elle fait valoir.

Née en Ontario et arrivée à Québec à l’âge de 8 ans, Samantha Da Costa a débuté sa pratique de la natation artistique dès l’âge de 9 ans, après avoir pratiqué la gymnastique et la danse. S’en est suivie la compétition, puis sa carrière d’entraîneure a débuté lors de son passage en quatrième secondaire.  

« J’ai poursuivi mon parcours en natation artistique en sport-études à l’école Saint-Roch, puis à l’école secondaire Cardinal-Roy. J’ai commencé le coaching très tôt, auprès de jeunes de niveaux débutants et maintenant, j’entraine des athlètes de 12 à 20 ans », a-t-elle témoigné.

Maintenant résidente du quartier Saint-Sauveur et entraîneure à temps plein au Club Québec Excellence Synchro, Samantha transmet son expérience et ses compétences à un autre niveau, en offrant des formations destinées aux futurs entraineurs.

Donner au suivant

En plus des équipes québécoises, Samantha Da Costa fait partie d’une équipe suédoise en tant qu’entraîneure. Lors des compétitions nationales et internationales, « les critères de jugement sont multiples ».

«Le premier critère s’appuie sur le fait que la routine doit avoir l’air facile à exécuter. La performance est évaluée en termes de sa difficulté, de sa créativité, ainsi que de la hauteur des sorties de l’eau. Le nombre de mouvements par minutes et la musicalité est aussi évaluée », a-t-elle décrit.

En vue des prochaines compétitions nationales, internationales et du championnat canadien, l’entraîneure rêve de voir ses athlètes s’épanouir sur le plan personnel. Elle exprime sa passion pour son travail sous l’angle de la pédagogie.

« J’aime accompagner les athlètes personnellement. La préparation mentale est très importante et il est nécessaire de mettre en place des outils de gestion émotionnelle, du stress et de la pression qui semblent des facteurs déterminants de la performance. Ce que moi j’aimais quand je nageais, ce n’était pas tant de gagner mais c’était surtout le dépassement de soi et l’engagement avec mon équipe.  Se dépasser et atteindre des objectifs se fondaient au cœur de ma motivation. Les athlètes s’entrainent beaucoup, parfois entre 20 et 30 heures par semaine. L’entrainement doit être intéressant, motivant et fait avec plaisir », a-t-elle conclu.

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