Villeneuve croit qu’on doit et qu’on peut agir dans certains dossiers

Claude Villeneuve soutient qu’il est temps d’agir et que l’on est en mesure d’agir maintenant dans plusieurs dossiers, contrairement au maire qui affirme qu’on doit prendre notre temps et qu’on ne peut pas agir actuellement.

Par Mélissa Gaudreault

Dossier Glencore : ça ne va pas assez loin, selon Villeneuve

La réaction du chef de l’opposition se situe complètement à l’opposé de celle du maire concernant le dossier Glencore et l’avis de non-conformité émis à l’égard de l’entreprise.

« C’est pas une bonne nouvelle de constater que malgré les engagements qui ont été pris et un allègement des normes qui devait permettre à Glencore de se conformer qu’encore aujourd’hui on procède à des déversements qui entrainent des dépassements de la norme, qu’on travaille même quand les équipements sont défectueux ou que les conditions sont pas optimales pour le faire. Le ministère a émis un avis de non-conformité qui dit qu’il va sévir, mais il n’y a pas encore de sanctions, de pénalités, d’amendes. Je voyais le maire ce réjouir aujourd’hui et je trouve que la réponse est encore très timide. Par ailleurs, j’ai regardé les avis de non-conformité qui ont été émis et je trouve que c’est encore comme une mise en application qui est un peu arbitraire et bancale. Ça fait longtemps que les citoyens de Limoilou sont mobilisés sur cette question-là, que ça prend du temps avant de bouger. On est bons à Québec d’imposer des contraintes aux gens avec leurs foyers, leurs chauffages au bois, mais que quand c’est le temps de le faire avec les gros joueurs on est un peu plus timides.

Projet de nouvelle école à Cap-Rouge

Claude Villeneuve a réagit vivement aux propos de Bruno Marchand qui déclare que l’on doit attendre de déterminer la valeur du terrain souhaité pour l’école pour pouvoir mettre le projet en branle.

« C’est ridicule. Tout le monde se demande c’est la faute à qui. Ce que je comprends c’est que la Vision d’aménagement Chaudières est un peu prisonnière en attendant de savoir ce qui va arriver avec le tramway. Mais j’imagine que dans tous les scénarios il y a pas 56 emplacements différents qui pourraient être envisagés pour cette école-là. Si on réduit ça à deux scénarios, il doit y avoir moyen de faire un choix qui conviendrait au plan A où il y aurait un tramway et au plan B où il y en aurait pas. Un moment donné, c’est vraiment la Ville qui fait de l’obstruction et les gens attendent. Et ça date pas de la réflexion sur la Vision Chaudières du fait qu’on sait qu’il y a besoin d’une école à cet endroit-là. Tout le monde est prêt sauf la Ville. »