Comment délimiter les quartiers de Charlesbourg ?

Quelles rues, avenues, barrières naturelles font office de délimitations des quartiers de l’arrondissement Charlesbourg, à Québec ?

Par Estelle Lévêque

Beauport, Cité-Limoilou, Charlesbourg, Sainte-Foy ; dans la Capitale-Nationale, il est plutôt aisé de situer approximativement un arrondissement sur une carte. Toutefois, connaissez-vous les délimitations exactes de chacun de leurs quartiers ?

Dernièrement, on vous présentait les frontières qui commencent et terminent les quartiers de Beauport et de la Cité-Limoilou. Aujourd’hui, place aux six quartiers qui forment Charlesbourg. Créé en 2002, l’arrondissement de Charlesbourg épouse le même découpage territorial que l’ancienne ville du même nom. À l’heure actuelle, trois conseils de quartier existent en son sein.

Des Jésuites

Ce premier quartier tire son nom du moulin des Jésuites, édifice historique construit vers 1740 et restauré dans les années 90. Voisin de l’arrondissement la Cité-Limoilou, le quartier débute, au sud, au niveau de la rue Antoine-Silvy et de l’autoroute Félix Leclerc. Du côté ouest, le boulevard Henri-Bourassa sépare Des Jésuites du quartier Trait-Carré. En revanche, ce sont les boulevards du Loiret et Jean-Talon Est qui marquent, à l’est et au nord, la délimitation du secteur.

Saint-Rodrigue

Appelé provisoirement quartier 4-6 sur les documents officiels de la ville de Québec, Saint-Rodrigue s’étend sur une superficie de 290 hectares. Voisin de Lairet et de Lebourgneuf, le quartier voit sa frontière Sud établie le long de la rue de la Sapinière Dorion Est. Puis, c’est l’autoroute Laurentienne qui fait office de délimitation nette entre le son territoire et celui de Neufchâtel Est.

De forme approximativement triangulaire, le quartier Saint-Rodrigue comporte une frontière unique nord-est, qui suit le corridor des Cheminots, ainsi que le boulevard Henri-Bourassa. 

Trait-Carré

Entre les quartiers Des Jésuites et Saint-Rodrigue s’étend le secteur Trait-Carré. Site patrimonial de l’arrondissement, Trait-Carré prend le rôle de centre de Charlesbourg. Géographiquement, son territoire se définit entre l’autoroute Laurentienne, le corridor des Cheminots, le boulevard Henri Bourassa et le boulevard Jean-Talon Est.

Orsainville

Issu de l’ancienne municipalité éponyme, le quartier Orsainville comporte notamment le parc des Moulins. À noter que le centre de détention de Québec est familièrement appelé « prison d’Orsainville », bien qu’il soit situé dans l’arrondissement de La Haute-Saint-Charles, et non pas Charlesbourg.

L’autoroute Laurentienne et le boulevard Jean-Talon Est marquent les frontières Ouest et Sud d’Orsainville. Au Nord, le secteur laisse place à Notre-Dame-des-Laurentides après la rue de la Faune, la rue des Santolines et la rue des Pigamons. À l’est, le boulevard du Loiret sépare le quartier d’Orsainville de Bourg-Royal.

Notre-Dame-des-Laurentides

Notre-Dame-des-Laurentides est le quartier le plus au nord de l’arrondissement. Il est traversé par l’autoroute 73 ainsi que la rivière Jaune. Au sud, la rue de la Faune, la rue des Santolines et la rue des Pigamons marquent la frontière avec le quartier d’Orsainville.

Toutefois, moins urbain que ses voisins de Charlesbourg, le quartier Notre-Dame-des-Laurentides se dote de délimitations un peu plus approximatives. Ainsi, le chemin de la Grande-Ligne à l’ouest et les environs du lac Clément, au nord, délimitent les environs de son secteur. À l’est, le quartier prend fin à l’entrée de la municipalité de Lac-Beauport et à l’approche des hauteurs de Beauport.

Bourg-Royal

Pour finir, penchons nous sur le sixième quartier de Charlesbourg : Bourg-Royal. À l’ouest, le boulevard du Loiret sépare le secteur Bourg-Royal de ses voisins d’Orsainville et des Jésuites. Fait intéressant : le relief de Bourg-Royal augmente progressivement du sud au nord, passant de 80m à 200m. Le mont Reine-Malouin le surplombe, du haut de ses 335m. 

Tout comme Notre-Dame-des-Laurentides, Bourg-Royal suit des frontières approximatives. Ainsi, il est délimité par une zone agricole à l’est et au sud. Au Nord, c’est le mont Reine-Malouin qui marque la fin de son territoire.