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La librairie Morency sera mise à vendre

La façade de la librairie. (Photo: Florence Bordeleau)

Limoilou – Cela fait 5 ans qu’Élizabeth Morency fait commerce sur la 3e Avenue, à Limoilou. Sa librairie, la Librairie Morency, souffle cette année ses trentièmes bougies. Le sentiment que la retraite est aujourd’hui chose méritée la motive à mettre en vente tout prochainement sa boutique, laquelle fait le bonheur des résidents du quartier, petits et grands. 

Par Florence Bordeleau

Les chiffres des librairies indépendantes vont bon train depuis quelques années, après un creux au début des années 2010 – sans doute à cause de l’arrivée de plateformes de vente en ligne à grande échelle comme Amazon. En effet, un article publié l’année dernière par Radio-Canada et basé sur les données de l’Association des libraires du Québec (ALQ), rapporte que leur nombre est en croissance. Et cela semble remplir un besoin, puisque les ventes de livres sont bonnes, du moins ici à Limoilou. Ce n’est donc pas parce que les affaires vont mal que Mme Morency a décidé de se départir de sa librairie. « Je suis fatiguée, après 30 ans. Je pense que je suis à l’âge de la retraite. Et le fait que j’aie des problèmes avec mes hanches, j’ai de la difficulté à marcher, ça rend le travail plus compliqué », explique-t-elle.

La librairie Morency (Photo : Florence Bordeleau

D’abord sur Saint-Jean il y a trente ans, puis aux Promenades Beauport, ensuite Place Fleur de Lys, l’enseigne est à Limoilou depuis 5 ans, et c’est, selon la propriétaire, un très bon coup. « Small is beautiful ! » s’exclame la dame en riant. Sa clientèle est assidue et fidèle. Le 12 août, comme le veut la tradition, c’est le fameux jour du livre québécois, et Mme Morency sourit en repensant aux files d’attentes qui se créent sur le trottoir avant l’ouverture de la boutique lors de ces belles journées d’été. 

Son commerce est par ailleurs une librairie agréée, ce qui signifie qu’elle est reconnue par le ministère de la culture, et donc qu’elle peut vendre aux institutions comme le gouvernement et les écoles. 

À la recherche d’un passionné des livres 

Pour tenir une telle boutique, selon Mme Morency, ça prend quelqu’un qui adore les livres, la culture. Il y a tellement de livres qui paraissent par année, que le travail est loin d’être monotone. Elle indique recevoir entre 10 et 40 caisses de livres par jour. 

(Photo: Florence Bordeleau)

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