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Mykalle présente Da Pacem au Festival OFF

Couverture de l'album Da Pacem, de Mykalle -image recadrée-. (Crédit : Mykalle)Couverture de l'album Da Pacem, de Mykalle -image recadrée-. (Crédit : Mykalle)

L’artiste multidisciplinaire Mykalle montera ce vendredi sur la scène du Festival OFF, au Pantoum, pour dévoiler au public son premier album, Da Pacem, qui jongle habilement entre les chants liturgiques et l’électronica.

Par Estelle Lévêque

Mykalle Bielinski présente ce projet comme la quintessence d’une quête, le fruit d’une longue exploration. En effet, même si son album est le premier de sa carrière, il a été nourri et inspiré de son évolution dans les arts, la musique, l’écriture. « C’est un peu le point culminant de dix ans de pratique comme musicienne dans les arts vivants », résume Mykalle, à propos du cheminement créatif qui a mené au dévoilement de Da Pacem, en janvier 2024.

Donner de l’espace à la voix

Déjà, les performances de Mykalle intitulées Gloria, Mythe et Warm Up, toutes trois présentées au Mois Multi, ouvraient la porte à l’exploration de l’oralité. En alliant technologie, spiritualité et chant lyrique, celles-ci invitent l’audience au recueillement et à la contemplation. Ainsi, c’est en toute cohérence que l’artiste poursuit, avec cette album, sa pratique autour de ces éléments clés que sont les pièces liturgiques.

« J’ai commencé à composer des pièces liturgiques en reprenant des textes de messe en latin. Ce sont des textes qu’on entend depuis toujours ; les Da Pacem, l’Ave Maria, les Requiem de Mozart, … Ces textes ont été mis en musique pendant des siècles par des compositeurs et compositrices. J’ai eu envie, moi aussi, de faire ça. »

Mykalle, au sujet de son album Da Pacem.

En italien, en latin, en grec, en bulgare, en anglais, l’artiste interprète ces chants sacrés dans plusieurs langues. De cette manière, et dans une démarche en retrait de l’analyse intellectuelle constante, Mykalle encourage à s’intéresser au ressenti, à laisser les sensations éclore et nous toucher.

L’oxymore comme signature

Avec ce premier album de dix titres, Mykalle dévoile une signature très personnelle. Certains morceaux, comme Ghost ou Oneness (en duo avec Frannie Holder), intègrent des sonorités électroniques, voire pop. En parallèle et sans affront, d’autres épousent moins d’arrangements, et gardent un côté plus brut, plus minimaliste.

« Quand j’ai rencontré le réalisateur de l’album -Blaise Borboën-Léonard-, je pensais que tout ça ne pouvait pas être uni. Au contraire, lui pensait que ces deux univers étaient complémentaires, et présentaient simplement différentes variations », commente Mykalle. De ce travail de composition hétérogène résulte un album complet, hybride et abouti.

Aujourd’hui, l’artiste travaille déjà sur de nouvelles compositions pour un second album. Ce dernier, espère t-elle, pourrait voir le jour d’ici quelques années. Inspirée d’une résidence dans des abbayes en France, Mykalle poursuit l’exploration de ce style unique qui lui est propre. « Même que j’y plonge encore plus ! », précise t-elle, amusée.

Mykalle présentera son album Da Pacem à l’occasion du Festival OFF de Québec, ce vendredi 12 juillet, au Pantoum. Pour en savoir plus, consulter le lien suivant.

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