La qualité de l’air à Limoilou s’améliore, mais certains enjeux demeurent. Selon les dernières données fournies par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, la norme de concentration de nickel dans l’air n’a été dépassée qu’une seule journée au cours de la dernière période de suivi. Toutefois, la qualité de l’air dans ce secteur reste influencée par d’autres contaminants, notamment les particules fines (PM2,5) et le dioxyde d’azote (NO2).
Par Alexandre Morin
Les rapports du Groupe de travail sur les contaminants atmosphériques (GTCA) et du projet Mon environnement, ma santé (MEMS) confirment que, bien que le nickel présente un risque faible, sa présence continue de susciter des préoccupations. Le GTCA recommande donc la réduction des émissions de nickel à la source. Parmi les sources identifiées, le transbordement de matières riches en nickel, effectué par Glencore au Port de Québec, est la principale cause.
Glencore a d’ailleurs reçu deux avis de non-conformité en 2024 pour des manquements liés à ses équipements de réduction des émissions de contaminants. En juillet 2024, un préavis d’ordonnance a été émis, exigeant de l’entreprise des actions correctives, notamment le maintien en bon état des appareils de réduction des émissions et une surveillance renforcée de la qualité de l’air.
Les particules fines (PM2,5), principalement émises par le chauffage au bois, sont également un contaminant préoccupant en raison de leur impact significatif sur la santé publique. Le dioxyde d’azote (NO2), quant à lui, est un marqueur de la pollution liée au transport et a un effet notable sur la santé.
Bien que les risques liés au nickel restent faibles, les autorités encouragent la poursuite des efforts d’atténuation pour améliorer la situation à Limoilou et réduire les épisodes de forte concentration de ce métal dans l’air.
Vous utilisez le mot «préoccupation» concernant le nickel alors que son effet est nul sur la santé à ces fréquences et concentrations. Allez lire la documentation scientifique, informez-vous sur le sens des expressions toxicité chronique et toxicité aigüe, et, surtout, faite la différence entre des normes SST pour les travailleurs exposés quotidiennement dans les mines et les fonderies avec le citoyen. Et vous passez vite par dessus les principaux polluants de Limoilou(Incinérateur, White Birch, et camionnage). Un peu plus de rigueur et moins d’activisme vous rendrait plus crédible.