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La FECQ et l’UEQ s’unissent contre la précarité étudiante

(Crédit photo: FECQ)

Ce matin, la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et l’Union étudiante du Québec (UEQ), en collaboration avec les associations étudiantes de Québec et Lévis, ont tenu une conférence de presse pour lancer la campagne nationale « Renversons le poids de la précarité ». Ces organisations, qui représentent plus de 200 000 étudiants au Québec, proposent trois solutions concrètes pour atténuer la précarité économique des étudiants.

Par Alexandre Morin

Trois solutions pour alléger la précarité

Les propositions avancées incluent la rémunération des stagiaires, l’actualisation de l’Aide financière aux études (AFE) et le financement des initiatives contre l’insécurité alimentaire. Cette conférence de presse s’inscrit dans une tournée régionale visant à sensibiliser et mobiliser les étudiants tout en exerçant une pression sur le gouvernement pour des actions concrètes.

L’enjeu des stages non rémunérés

La rémunération des stages est considérée comme un enjeu central selon la FECQ et l’UEQ. De nombreux étudiants des cégeps de Sainte-Foy et de Notre-Dame-de-Foy, ainsi que du Campus Lévis de l’UQAR, effectuent des stages non rémunérés, ce qui les oblige à jongler entre des emplois précaires et leurs études.

D’après les données fournies par la FECQ et l’UEQ, 84 % des stagiaires dans les cégeps et universités du Québec ne reçoivent aucune rémunération. Cette situation complique leur quotidien et peut affecter leur santé mentale et leur réussite académique selon les leaders étudiants, qui appellent le gouvernement à débloquer les fonds nécessaires pour rémunérer ces stages.

Une aide financière désuète

Le programme d’Aide financière aux études (AFE) doit être révisé, car il ne répond plus aux besoins actuels des étudiants, dont les dépenses quotidiennes ont augmenté. Selon la FECQ et l’UEQ, 500 millions de dollars d’aide sont restés non réclamés en six ans en raison de la complexité du programme.

L’insécurité alimentaire en forte hausse

L’insécurité alimentaire est un problème croissant dans les établissements d’enseignement supérieur. D’après les associations étudiantes, le recours aux banques alimentaires par les étudiants a augmenté de 540 % entre 2011 et 2023.

Les étudiants doivent de plus en plus compter sur des initiatives comme les frigos communautaires, souvent vides en début de journée. Les dirigeants étudiants ont demandé un soutien gouvernemental pour ces initiatives.

Antoine Dervieux, président de la FECQ, a déclaré que des solutions claires et réalisables avaient été identifiées pour contrer la précarité étudiante. Étienne Paré, président de l’UEQ, a souligné l’importance d’établir des échéanciers clairs pour ces enjeux.

La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) représente plus de 70 000 membres
provenant de 28 établissement collégiaux répartis sur tout le territoire québécois.

L’Union étudiante du Québec (UEQ) compte plus de 100 000 membres universitaires à travers le Québec.

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