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Claude Villeneuve : l’économie au cœur de 2025 (1/2)

Crédit photo : Page Facebook Québec d'abord

Le chef de l’opposition officielle à l’Hôtel de Ville de Québec, Claude Villeneuve, entend poursuivre en 2025 son principal défi en tant que chef de l’opposition : imposer ses idées et se démarquer de l’équipe du maire. Il souhaite également que l’économie retrouve sa place parmi les priorités à Québec, un dossier qu’il juge avoir été trop négligé au cours des dernières années.

Par Alexandre Morin 

Claude Villeneuve souhaite ramener l’économie au cœur des priorités en 2025 à Québec. Il met en avant les pertes d’emplois survenues cette année ainsi que la croissance économique négative enregistrée en 2023 pour justifier l’urgence de relancer l’économie régionale.

« Je trouve qu’on n’a pas beaucoup mis l’accent sur l’économie à Québec dans les dernières années ». 

Claude Villeneuve, chef de l’opposition officielle

Il exprime également son inquiétude quant à la part grandissante de l’économie de la ville qui repose sur le secteur public. 

Selon le chef de l’opposition officielle, Bruno Marchand démontre un manque d’intérêt pour les questions économiques et délègue fréquemment ces dossiers aux autres paliers gouvernementaux. « Il faut parler aux entrepreneurs, il faut savoir de quoi ils ont besoin, faut être ambassadeur de ceux-ci », exprime-t-il.

Dans son district, il déplore que le projet de pôle d’innovation de l’Est ait été relégué aux oubliettes depuis l’arrivée en poste du maire.

Claude Villeneuve et Anne Corriveau lors d'un point de presse devant le glissement de terrain sur le chemin Saint-Louis
Claude Villeneuve et Anne Corriveau lors d’un point de presse devant le glissement de terrain sur le chemin Saint-Louis

Maizerets-Lairet 

Claude Villeneuve estime que les enjeux prioritaires de son district en 2025 resteront liés à l’aménagement.

Le conseiller municipal du district Maizerets-Lairet souligne que les principales préoccupations de ses concitoyens concernent notamment le logement et le développement du quartier. « Depuis que je suis conseiller municipal, tous les enjeux que j’ai à m’occuper dans mon district touchent à la manière dont les gens peuvent se réapproprier leur coin », explique-t-il.

« L’enjeu le plus urgent , le plus cruellement urgent en ce moment pour n’importe quel élu, c’est le logement ». 

Claude Villeneuve, chef de l’opposition officielle

Les terrains disponibles sur la 41e Rue, libérés grâce à l’enfouissement des lignes d’Hydro-Québec et récemment acquis par la Ville, représentent, selon lui, une occasion idéale pour améliorer le bien commun du quartier, notamment en y construisant des logements sociaux.

Port de Québec 

Concernant la possibilité que l’entreprise QSL construise un terminal de conteneurs dans le port de Québec, Claude Villeneuve pose la question au nom des citoyens de son district : « Il y a quoi là-dedans pour nous autres ? »

Pour que le chef de l’opposition appuie ce projet, il estime indispensable que l’entreprise et le Port offrent des garanties environnementales.

« Pour appuyer ce projet-là, j’aurais besoin qu’on me dise que ça va améliorer notre bilan environnemental, comme faire moins de vrac », explique-t-il en donnant l’exemple que si le projet permettait de réduire ou même d’arrêter les activités liées au vrac pour se concentrer sur la manutention de conteneurs il y aurait un gain écologique important pour les citoyens de la Basse-Ville.

« Il va toujours y avoir un port à Québec, ça fait partie de qui on est. Il y a un bateau sur notre drapeau ». 

Claude Villeneuve, chef de l’opposition officielle

Au-delà du projet de QSL, Villeneuve souligne l’importance pour Québec de réfléchir à la manière dont son port devrait se développer. « Des ports comme ça qui font du vrac, qui font de la grosse manutention proche des zones habitées, à l’échelle mondiale, il n’y en a plus », exprime-t-il.

Selon lui, le port mène des activités, comme le vrac, qui pourraient être déplacées plus loin des zones résidentielles en raison des risques qu’elles posent pour la qualité de l’air des citoyens.

Tramway 

Bien qu’il ait été très sceptique quant à la possibilité d’une entente concernant le tramway avant le 15 décembre, le chef de l’opposition salue l’avancement du projet et se réjouit de l’accord qui plafonne la contribution financière de la Ville de Québec à 750 M$.

Cette entente protège ainsi le budget municipal en cas de dépassements ou de hausses de coûts.

« Moi je voulais un tramway avant même d’être élu municipal ». 

Claude Villeneuve, chef de l’opposition officielle

Oui, en politique, il est encore possible de reconnaître les bons coups de ses adversaires, et c’est précisément ce que fait Claude Villeneuve dans le dossier du tramway. « Pour vrai, je trouve que le maire a bien manœuvré là-dedans », affirme-t-il.

« À la fin, t’aime la ville […] Moi je veux pas que le maire se casse la gueule, c’est pas ça mon objectif. Si le maire gagne, la ville gagne ». 

Claude Villeneuve, chef de l’opposition officielle

Le chef de Québec d’abord exprime son regret face aux malentendus entourant sa position sur le tramway. Il se définit comme un allié critique du projet, souhaitant qu’il atteigne son plein potentiel afin que les citoyens de Québec l’apprécient pleinement une fois en place. 

Claude Villeneuve met l’accent sur l’importance de redonner une place centrale à l’économie dans les priorités de Québec en 2025. Tout en abordant des enjeux comme le logement et les projets structurants, il souhaite voir la ville se développer de manière à mieux répondre aux besoins des citoyens.

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