La Ville de Québec s’apprête à abattre 4 315 frênes d’ici juin 2025 pour contrer les impacts de l’agrile du frêne, un insecte envahissant destructeur.
Cette mesure s’inscrit dans le cadre du Plan d’action 2023-2027, qui vise à atténuer les effets de cette épidémie tout en garantissant la sécurité des citoyens.
Par Alexandre Morin
En milieu urbain, 1 044 frênes seront abattus d’ici juin 2025, principalement dans les arrondissements de La Haute-Saint-Charles (317 arbres) et de La Cité-Limoilou (261 arbres). Ces abattages sont nécessaires pour éviter la chute de branches ou de troncs affaiblis.
« C’est inévitable : l’agrile du frêne transforme nos paysages et il y aura de moins en moins de frênes à Québec au cours des prochaines années, » a déclaré Marie-Josée Asselin, vice-présidente du comité exécutif, soulignant l’importance de ces interventions pour assurer un environnement sécuritaire.
Pour la Ville, l’abattage des frênes infestés est essentiel pour prévenir les risques liés à la chute de branches ou de troncs affaiblis par l’agrile. Ces interventions garantissent la sécurité des citoyens et protègent les infrastructures, tout en atténuant les impacts environnementaux dans les zones urbaines et boisées.
Efforts en milieu boisé
Les boisés ne sont pas épargnés : 3 271 frênes y seront coupés d’ici avril 2025, dont 1 500 dans le parc Duberger et 1 000 dans le secteur des Écores.
Depuis son apparition à Québec en 2017, l’agrile du frêne a infesté presque tous les quartiers de la ville. L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) a jugé son éradication impossible, obligeant les municipalités à gérer les impacts environnementaux et sociaux.
Remplacement et sensibilisation
Pour compenser les pertes arboricoles, la Ville remplace chaque frêne abattu par un nouvel arbre, en favorisant la biodiversité. Des programmes de sensibilisation et de soutien, comme des subventions pour l’abattage, encouragent également les citoyens à joindre leurs efforts à ceux de la Ville.
Le Plan d’action 2023-2027 illustre l’engagement de Québec à préserver sa forêt urbaine malgré les défis imposés par l’agrile du frêne.
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