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Perte de 15 200 emplois à Québec en 2024 

Vue sur le Vieux-Québec. (Crédit photo : Philippe Moussette)Vue sur le Vieux-Québec. (Crédit photo : Philippe Moussette)

Les données de l’Enquête sur la population active (EPA) de Statistique Canada révèlent une baisse de l’emploi dans la RMR de Québec en décembre, avec 1 400 emplois perdus. Le taux de chômage se stabilisant à 4,5%. 

Sur une base annuelle, cette diminution porte le total des pertes d’emploi à 15 200 pour 2024.

Par Alexandre Morin 

En ce début d’année 2025, il est temps de dresser un bilan de l’économie en 2024, une année qui s’est avérée particulièrement éprouvante pour l’emploi dans la région de Québec.

Les secteurs les plus touchés par la perte de 15 200 emplois dans la région sont ceux de l’information, de la culture et des loisirs, de la restauration, des services aux entreprises et des services liés aux bâtiments.

Le taux d’emploi, après une progression en début d’année, a reculé de 3,3 points de pourcentage au dernier trimestre.

Une année difficile 

Selon El Hadji Nimaga, économiste chez Québec International, la diminution de l’emploi dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Québec en 2024 s’explique en grande partie par le ralentissement économique. 

La région n’a pas été épargnée par cette conjoncture difficile, qui a marqué l’ensemble de l’année 2024. Malgré la baisse des taux d’intérêt, les principaux indicateurs de l’emploi peinent encore à retrouver leurs niveaux d’avant la pandémie.

« À ce stade nous sommes à l’étape d’analyse de ce qui s’est passé en 2024 dans la région de Québec. Toutefois, les premières données disponibles nous laissent entrevoir une année au ralenti », explique l’économiste. 

En 2025 ?

À quoi s’attendre à Québec en 2025 ? L’incertitude plane sur l’économie de la ville, notamment en raison de la possible imposition de tarifs douaniers par l’administration Trump.

« Pour 2025, il y a de l’optimisme quant à une amélioration de la situation du marché du travail malgré beaucoup d’incertitudes. Par exemple, l’imposition de tarifs américains pourrait affecter le marché du travail à moyen terme », indique M. Nimaga. « À l’inverse, les baisses des taux d’intérêt commencent à avoir des impacts positifs sur l’économie, notamment sur l’investissement », ajoute-t-il.

Malgré une année 2024 éprouvante pour l’emploi, 2025 pourrait offrir des signes de reprise grâce aux impacts positifs des baisses des taux d’intérêt. Toutefois, l’incertitude demeure, notamment face à la menace préoccupante des tarifs douaniers.

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