Éric-Olivier Bovin, ingénieur de formation et actuellement étudiant à la maîtrise en administration à l’Université Laval, a récemment acquis Décapeur A.C., situé à Beauport, prenant ainsi les rênes d’une entreprise familiale spécialisée dans la revalorisation de meubles depuis 1979.
Par Alexandre Morin
M. Boivin a toujours aspiré à devenir gestionnaire. Son parcours en génie, combiné à de nombreuses expériences de stage en industrie, lui a permis d’acquérir des compétences variées qui l’ont conduit à réaliser son ambition : devenir propriétaire de sa propre entreprise.
« Moi, j’aime ça les défis dans la vie. Au fil de mes expériences au cours de mon BAC, je me disais : je veux un jour avoir mon entreprise, bâtir quelque chose moi-même que je vais pouvoir léguer », explique-t-il.
Plusieurs autres projets ont contribué à enrichir la boîte à outils de ce jeune entrepreneur de 24 ans, notamment son podcast sur l’environnement et l’organisation d’une friperie éphémère.
« Tranquillement j’ai fait des projets à gauche à droite pour essayer de développer des compétences et des relations pour me préparer ».
Éric-Olivier Boivin, nouveau propriétaire de Décapeur A.C.
Repreneuriat
Le repreneuriat a représenté une occasion en or pour Éric-Olivier, car il lui a permis de réduire les risques liés au fait de se lancer en affaires.
Décapeur A.C. s’intégrait parfaitement au parcours du jeune entrepreneur, qui a accumulé trois ans d’expérience chez un manufacturier de meubles de bureau.
« J’ai beaucoup à apprendre encore, mais je connaissais un petit peu les bases ».
Éric-Olivier Boivin, nouveau propriétaire de Décapeur A.C.
Selon Éric-Olivier, une bonne relation avec le vendeur est primordiale pour que le repreneuriat soit fructueux. Il entretient d’excellents liens avec l’ancien propriétaire, qui lui a accordé sa confiance et s’efforce actuellement d’assurer un transfert de connaissances efficace.
Il reconnaît qu’il a peu de connaissances en décapage, mais il est déterminé à les acquérir pour approfondir son expertise et ainsi renforcer son rôle de gestionnaire chez Décapeur A.C.
« Il faut avoir une bonne relation avec le vendeur pour faire une bonne transition », explique-t-il. « La nature du service et la longévité de l’entreprise dans le temps [depuis 1979], moi, le fait que ça roule depuis deux fois mon âge, ça me dit que ça l’a passé au travers des cycles économiques », exprime M. Boivin pour illustrer le moindre risque que représente le repreneuriat par rapport à l’entrepreneuriat.
Sa vision
L’une des ambitions à court terme d’Éric est de faire mieux connaître l’entreprise sur les réseaux sociaux, particulièrement auprès des jeunes générations.
« On veut s’afficher sur les médias sociaux. Je pense qu’on n’a pas le choix en 2025 […] L’idée, c’est de s’afficher sur toutes les plateformes, faire le saut sur Instagram et TikTok notamment », explique l’entrepreneur, qui souhaite rejoindre davantage les gens de sa génération.
Il veut également faire découvrir ce qu’est le décapage en publiant de courtes vidéos mettant en valeur le travail des 7 employés de l’entreprise.
« Il y a plusieurs opportunités de faire des vidéos au format court qui démontrent ce qu’on peut faire en matière de décapage. Les gens vont voir à quel point c’est fascinant ce qu’on est capable de faire ».
Éric-Olivier Boivin, nouveau propriétaire de Décapeur A.C.
Le développement de partenariats avec des designers pour enrichir l’offre en matière de revalorisation de meubles figure parmi les nombreuses idées de M. Boivin pour faire croître l’entreprise.
À court terme, la priorité d’Éric-Olivier reste d’assurer un transfert de connaissances efficace avec l’ancien propriétaire, Jocelyn Chamberland, pour maîtriser les rouages de Décapeur A.C. Malgré son emploi du temps chargé, ce jeune entrepreneur trouve encore le temps de terminer son MBA et prévoit même de s’entraîner pour un demi-Ironman. Une chose est certaine : Éric-Olivier ne manque ni d’ambition ni d’énergie pour mener ses projets à bien !
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