Le maire Marchand affichait visiblement sa satisfaction ce mardi après la publication d’un sondage par Le Soleil, révélant qu’une majorité de citoyens de Québec soutient le déploiement des pistes cyclables quatre saisons, incluant donc leur déneigement en hiver.
Par Alexandre Morin
Le visage du maire Marchand rayonnait de joie ce mardi après la publication d’un sondage par Le Soleil, révélant que 52 % des répondants étaient favorables au déneigement de certaines voies cyclables.
Le maire de Québec en a profité pour faire l’éloge des corridors VivaCité, qui, selon lui, offrent de nombreux avantages aux citoyens, bien au-delà de la question du vélo.
« C’est la question des gens qui marchent, c’est les éloigner des endins et de la slush. C’est sécurisé, c’est de diminuer les zones accidentogènes, c’est faire en sorte que nos rues commerciales soient accessibles et visibles », a énuméré le maire, illustrant l’utilité, selon lui, des corridors quatre saisons.
« Ça fonctionne et les gens de Québec le voient », a-t-il renchéri.
Les banlieues et la mobilité
Ces résultats convainquent donc le maire que la mobilité active aura des impacts positifs sur les quartiers en périphérie de la ville, où elle sera également enviée.
« C’est faux de diviser les gens de la périphérie en les présentant comme des gens taxés sur un modèle de transport ».
Bruno Marchand, maire de Québec
« Là où on l’offre [la mobilité], ça fonctionne », a résumé le maire, précisant que, même si un trajet en vélo des banlieues vers le centre-ville peut être long, la mobilité active est une solution efficace pour les déplacements à l’intérieur même des quartiers périphériques.
« C’est faux de penser que tout le monde de Val-Bélair se déplace à Sainte-Foy ou à Québec […] Ils ont des déplacements dans leurs localités, dans leurs commerces locaux, ils vont vers Loretteville », a illustré le maire, dénonçant l’idée que les résidents des banlieues n’auraient pas besoin de services de mobilité active sous prétexte que leurs déplacements se résumeraient uniquement à de longs trajets vers le centre-ville.
« Oui je vais me battre pour servir les gens de la périphérie et oui on va leur donner des Métrobus, oui on va leur donner des parcs-o-bus, oui on va leur donner des àVélo, oui on va leur donner de la mobilité intégrée », s’est élancé Bruno Marchand dans un plaidoyer en faveur des services de transport en commun et de la mobilité active dans les quartiers périphériques.
Pas suffisamment d’options pour le moment
Pour le maire, il est normal que la voiture soit le mode de transport privilégié en banlieue de Québec, puisqu’il n’existe, selon lui, aucune alternative viable, ou du moins pas suffisamment.
« Ils en ont juste une [des manières de se déplacer], c’est normal qu’ils prennent juste celle-là. Dans un an, deux ans, trois ans, ils en auront cinq, six, sept, puis après ça, ils pourront choisir », a expliqué Bruno Marchand.
« Y’ont-ils encore besoin de deux voitures, de trois voitures ? Ça sera leur choix. Y’ont-ils besoin d’une voiture de moins ? Ils sauveront 11 000 $ dans leurs poches, puis ils pourront aller en voyage ».
Bruno Marchand expliquant les avantages dont pourraient bénéficier les banlieusards avec un meilleur accès à divers moyens de transport
On peut le dire, le maire de Québec, Bruno Marchand, est beaucoup plus enjoué et galvanisé par les sondages montrant l’appui aux pistes cyclables que par ceux révélant le moindre soutien au tramway. Visiblement, certains résultats sont plus faciles à accueillir que d’autres !
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