Publicité
Publicité pour la résidence La Champenoise

GES et qualité de l’air : des signes encourageants pour le Québec

Le Québec fonce-t-il vraiment dans le mur sur le plan environnemental ? Les données récentes sur les émissions de GES révèlent plutôt des avancées qui contrastent avec le discours alarmiste dominant et qui méritent d’être mises en lumière.

Par Alexandre Morin 

Dans son portrait L’évolution du Québec depuis 25 ans, l’Institut de la statistique du Québec révèle des données encourageantes sur l’environnement.

On y apprend qu’entre 2009 et 2022, les émissions de gaz à effet de serre ont reculé de 3,8 % au Québec, alors que la population a augmenté de 10,6 %, soit une baisse de 13 % par habitant. Les GES émis directement par les ménages ont diminué de 12,6 %, tandis que ceux des industries ont légèrement fléchi de 0,3 %.

Baisse des GES par habitant au Québec 2009-2022: -13%

Source: Institut de la statistique du Québec

La consommation d’énergie et de combustibles est la principale source d’empreinte carbone des ménages québécois, surtout en lien avec l’usage de la voiture, des appareils fonctionnant aux combustibles fossiles et du chauffage au bois. L’alimentation et les boissons arrivent en deuxième position.

Qualité de l’air 

Autre bonne nouvelle : le nombre de jours où la concentration de particules fines dans l’air dépassait le seuil établi a chuté de façon marquée, passant de 254 en 2009 à 24 en 2022. Cette baisse significative témoigne d’une nette amélioration de la qualité de l’air dans la province.

Sources: Ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP), Réseau de surveillance de la qualité de l’air du Québec. Environnement et Changement climatique Canada, Programme de surveillance national de la pollution atmosphérique.

« Selon les lignes directrices de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) de 2005, le seuil quotidien est de 25 µg/m³ sur 24h (pas plus de 3 jours par année, consécutifs ou non). En septembre 2021, l’OMS a publié de nouvelles lignes directrices plus strictes ». 

Énergies renouvelables

La part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique du Québec est passée de 45,6 % en 2007 à 50,3 % en 2022, avec une croissance annuelle moyenne de 0,7 %. L’hydroélectricité représente environ 40 % de la consommation finale d’énergie, tandis que l’éolien et le solaire ont connu une augmentation notable. 

En parallèle, la part des énergies non renouvelables a reculé, notamment le pétrole, dont la consommation a diminué de 0,8 % par an en moyenne. Toutefois, l’utilisation du gaz naturel a légèrement augmenté (+0,6 % par an). La consommation de biomasse est restée stable.

Malgré les défis qui persistent, ces données démontrent que des progrès réels ont été accomplis en matière de réduction des émissions de GES et d’amélioration de la qualité de l’air. La transition vers des sources d’énergie renouvelables se poursuit, contribuant à un bilan environnemental plus positif pour le Québec. 

Si des efforts supplémentaires seront nécessaires pour accélérer cette transition, il est essentiel de reconnaître les avancées réalisées et de s’appuyer sur ces réussites pour bâtir un avenir plus durable. Il est tout aussi important de souligner les bonnes nouvelles que les défis à relever, afin d’avoir une vision juste et équilibrée de la situation environnementale.

Pour suivre l’actualité de Québec, rejoignez ce groupe !

Commentez sur "GES et qualité de l’air : des signes encourageants pour le Québec"

Laissez un commentaire

Votre courriel ne sera pas publié.


*


Time limit is exhausted. Please reload CAPTCHA.