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Machine de Cirque lève le voile sur son spectacle Kintsugi

Du 6 au 8 mars, la compagnie limouloise Machine de Cirque présentera la première canadienne de son spectacle Kintsugi au Diamant.

Par Estelle Lévêque

La concentration est à son paroxysme aujourd’hui, dans l’Église Saint-Charles-de-Limoilou. En effet, les artistes de Machine de cirque sont en pleine période de répétition pour le spectacle Kintsugi, qui donnera sa première représentation à Québec dans deux semaines.

C’est au Diamant que la compagnie présentera la première canadienne de sa dernière création, le 6 mars prochain. Menés par la mise en scène de Olivier Lépine et la direction artistique de Vincent Dubé, huit artistes de cirque interprètent un spectacle poétique et vertigineux.

Les aléas du spectacle

En création depuis deux ans, le spectacle Kintsugi a vécu son lot d’imprévus. En effet, à l’approche des premières représentations l’automne dernier, la compagnie a dû faire face à quelques complications.

« Juste avant la naissance officielle du spectacle, trois artistes se sont blessés et n’ont pas pu faire la tournée », explique Olivier Lépine, metteur en scène. Ainsi, en quelques semaines seulement, il a fallu repenser l’œuvre et les disciplines présentées.

« Mon plaisir, c’est d’avoir [sur scène] des artistes le plus multidisciplinaires possible. La joie de ça, c’est que ça donne des shows vivants, où tout le monde est impliqué dans chaque partie du spectacle. La difficulté, c’est que trouver un remplaçant qui pratique les mêmes disciplines que l’artiste qui s’est blessé, c’est souvent difficile voire impossible. »

Olivier Lépine, metteur en scène de Kintsugi.

De ce fait, la compagnie a intégré de nouvelles disciplines circassiennes à l’œuvre, pour une version automnale modifiée du spectacle. Finalement, Machine de Cirque présentera Kintsugi à Québec dans sa version finale. « C’est agréable de se dire qu’on revient à l’essence première du show, avec les huit créateurs originaux, et que la première aura lieu à Québec, dans la ville ou il a été créé. »

La force du récit

Kintsugi tire son nom d’une technique japonaise consistant à réparer ce qui a été brisé avec de la poudre d’or. Une inspiration pour Olivier Lépine, qui se penche avec cette nouvelle œuvre sur les blessures, les pots cassés, et leur résonance chez chacun de nous.

« Un lien se crée entre les gens sur scène et ceux dans la salle. On sait qu’on n’est pas capable de faire un saut triple périlleux, par contre on sait qu’on peut vivre la perte, la tristesse, le bonheur, un éclat de rire. Ce sont des choses auxquelles on peut s’associer et qu’on a, la plupart du temps, tous vécu. »

Olivier Lépine, metteur en scène de Kintsugi.

Avec Kintsugi, Olivier Lépine touche à l’individuel et, donc, à l’universel. Dans un contexte mondial qui peut se montrer pesant et anxiogène, le spectacle mise sur une lueur d’espoir.

« Ce que j’aime de l’esprit du Kintsugi, c’est qu’on ne fasse pas semblant que rien n’est brisé et que tout va bien. Par contre, c’est de dire “Oui, ces choses sont cassées, mais comment peut-on reconstruire la chose ? » Ou, tout du moins, les faire tenir ensemble, plutôt que de les laisser s’écrouler. »

Olivier Lépine, metteur en scène de Kintsugi.

Le spectacle Kintsugi, de Machine de Cirque, montera sur la scène du Diamant du 6 au 8 mars en première canadienne. Pour en savoir plus, suivre ce lien.

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