Le maire Marchand a annoncé ce mardi s’être entendu avec le groupe Trudel et a donné son feu vert à une nouvelle mouture du projet immobilier, dont la plus haute tour atteindra finalement 17 étages.
Voici ce que l’on sait jusqu’à maintenant sur cette version révisée du projet.
Par Alexandre Morin
David Chabot, responsable des relations gouvernementales au groupe Trudel, affirme que plusieurs améliorations ont été apportées au projet à la suite de négociations avec la Ville.
Malgré la réduction de la hauteur du bâtiment Dorchester, les objectifs en matière de logements et de superficies dédiées à d’autres usages sont atteints.
Parmi les changements, un pôle de gestion logistique sera intégré directement dans le bâtiment afin d’éliminer la circulation des camions à l’extérieur. Le volet archéologique sera mis en valeur dans un nouvel espace public.
L’aménagement des rez-de-chaussée commerciaux a aussi été revu, avec le retour de l’épicerie en façade de la rue Saint-Vallier, une décision qui, selon lui, renforcera l’animation commerciale du secteur.
Le groupe Trudel poursuivra les discussions avec les partenaires du quartier pour cocréer certains éléments du projet, notamment les espaces verts et l’intégration artistique.
Des rencontres avec les résidents et acteurs du milieu sont prévues dans les prochaines semaines.
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Le CRE Capitale-Nationale se réjouit du projet à l’îlot Dorchester
Québec, le 18 février 2025 – Le CRE Capitale-Nationale se réjouit qu’un projet de réaménagement de l’îlot Dorchester dans le quartier Saint-Roch à Québec se concrétise enfi n.
« C’est impensable qu’on ait toujours un stationnement à ciel ouvert dans un secteur aussi stratégique du centre-ville. Ça n’amène aucun bénéfi ce en termes de logement, de verdissement, de mobilité ou d’intérêt architectural pour le quartier. Il est grand temps d’aller de l’avant et de densifi er l’îlot Dorchester », a commenté Alexandre Turgeon, directeur général du CRE Capitale-Nationale.
En ce qui concerne les hauteurs, le CRE Capitale-Nationale considère que la volumétrie présentée par le promoteur, comme celle retenue par la ville, sont plus intéressantes que celle prévue au PPU. La plus grande partie du projet est prévue à 10 étages, ce qui correspond à la hauteur de certains bâtiments aux alentours.
La surhauteur de 17 étages représente un contraste important, mais sur une très petite partie de l’îlot Dorchester. Cela n’occasionnera pas de nuisances supplémentaires sur le voisinage en termes d’ensoleillement qu’un bâtiment de 10 étages (hauteur autorisée au PPU) au même endroit. Le droit de construire en surhauteur doit tout de même être considéré comme un privilège et ne pas devenir la nouvelle norme pour St-Roch.
Le CRE est par ailleurs satisfait des efforts déployés à la fois par le promoteur et la Ville pour améliorer le projet et ses qualités pour les résidents de St-Roch. Enfi n, l’organisme rappelle que les outils en matière d’urbanisme sont souvent imparfaits et peuvent mener à des décisions contraires aux objectifs d’un urbanisme durable. En ce sens, la planifi cation a souvent intérêt à être révisée au fi l du temps, et ne peut constituer un pacte social avec les citoyens.