L’école Anne-Hébert, dans le quartier Montcalm, travaille depuis l’été dernier au réaménagement de sa cour-école, pour lequel elle recherche des sources de financement.
Par Estelle Lévêque
Les élèves de l’école Anne-Hébert pourront bientôt profiter d’une toute nouvelle cour-école. En effet, l’administration de l’établissement qui accueille près de 550 élèves du préscolaire à la 6e année redouble d’efforts pour donner un coup de jeune à ses espaces extérieurs.
À la recherche de financement
Les travaux ont débuté l’été dernier. Pendant la période de vacances scolaires, la « cour des grands » a fait l’objet de travaux de déminéralisation, de verdissement en plus de bénéficier d’un nouveau terrain synthétique de soccer.
C’est grâce à des subventions du Conseil Régional de l’Environnement et de la Ville de Québec que l’école Anne-Hébert a pu financer cette première partie des travaux. Toutefois, ces ressources financières sont limitées, comme l’explique la directrice de l’école, Josée Thiboutot. « La mesure du gouvernement n’est pas reconduite à ce jour, donc on doit être indépendants dans notre recherche de financement. »
Ainsi, afin de compléter les soutiens financiers reçus pour son parc-école, le centre de services scolaires a lancé une campagne de sociofinancement. Une pratique courante pour les projets de réaménagement de parc-école, soutient Mme Thiboutot. « Les mesures de subvention en place suffisent rarement », commente-t-elle. « Il faut toujours aller chercher la collaboration d’organismes. »
Dans ce cas, l’école Anne-Hébert se réjouit de recevoir le soutien de la Caisse Desjardins de Québec et du cabinet Morency Avocat, qui a profité du Défi Pierre Lavoie pour apporter son financement au projet. Afin d’atteindre les 250 000$ nécessaires, l’école compte également solliciter des députés et des organismes du secteur.
Jeux, déminéralisation et verdissement
Lors des prochains travaux, l’école se donne pour objectif de déminéraliser et verdir la deuxième moitié de la cour-école. De plus, elle compte aménager un terrain de basketball et installer une « zone de socialisation » composée de bancs, tables de pique nique et arbres.
En plus d’offrir un espace aux élèves, la cour-école est un lieu de rencontre sécuritaire pour les citoyens, en dehors des heures d’école et du service de garde.
« Cette cour-école est vraiment utilisée par beaucoup de gens. Les soirs de semaine, ou pendant la fin de semaine, des élèves organisent des parties de basketball ou de soccer. L’été, c’est un endroit très fréquenté. Beaucoup de familles du secteur n’ont pas de cour à leur domicile. C’est vraiment important d’avoir un espace comme ça pour pouvoir bouger près de la maison. »
Josée Thiboutot, directrice de l’école Anne-Hébert.
Sous réserve de rassembler les fonds nécessaires à son exécution, le réaménagement de la cour-école se poursuivra cet été. Dans le cas contraire, les travaux seront simplement reportés à plus tard, assure la directrice. « Je ne suis pas certaine qu’on va être capable de le faire en seulement deux ans. Mais on va essayer d’en faire le plus possible avec le montant qu’on a. »
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