Le groupe de Québec 5 for trio lançait dans les derniers jours leur deuxième album : Garder la tension. Rencontre avec le guitariste Sylvain Bib St-Onge et le contrebassiste Mathieu Rancourt.
Par Tanya Beaumont
Parlez-nous de ce deuxième album?
Plusieurs choses ont changé par rapport au premier album. Le plus grand changement, c’est qu’on a fait affaire avec la maison de disque 270 sessions avec qui l’on a pu enregistrer une semaine complète dans un grand studio à Montréal. On se trouve très chanceux de pouvoir foncer dans la création avec une équipe qui nous supporte et qui nous aide. On a même eu droit à une pré-prod!
Comment vous les avez rencontrés?
L’an dernier, on a tourné un vidéoclip sur une de nos pièces et il a été bien reçu par la communauté jazz. Cette maison de disque est tombée sur nous autres et elle a trouvé un intérêt tout de suite pour notre musique. Elle nous a contactés. On n’a fait aucune démarche.
Est-ce la première fois que vous travaillez avec une équipe extérieure à 5 for trio?
Oui! On est habitué d’être un power team à trois qui fait tout. En plus, c’est une équipe qui est à Montréal alors ça nous ouvre sur une autre région. On travaille sur notre réseau à Québec et la maison de disque fait les démarches à Montréal. Justement, on va faire un lancement au Upstairs le 21 janvier.
Vous vous qualifiez de jazz progressif. Que signifie ce terme?
On a choisi le terme progressif parce que le mot jazz est assez large, mais progressif aussi a un sens assez large alors ça nous ouvre plusieurs portes et l’on peut prendre la direction qu’on veut! Ce qui nous retient dans le jazz, c’est l’improvisation. Le côté progressif, c’est plus dans la structure des pièces, les différentes sections.
Vous avez des collaborateurs sur l’album, dont Emma Franck et Webster!
Ça nous tient à cœur d’amener la couleur et la touche de gens qu’on admire et qu’on aimerait entendre sur notre disque. On aime travailler avec d’autres personnes et ne pas juste rester dans notre bulle. Emma Franck, elle est sur la même étiquette de disque que nous alors que Webster, on l’a rencontré à l’Ampli. La pièce est un peu reggae en 3/4 et l’on souhaitait avoir un rappeur sur notre musique. Mais quand Webster l’a entendu, il a trouvé que c’était rapide et nous a mentionné que normalement, on rappait en 4/4. Il a tout de même relevé le défi et on peut l’entendre l’album! Avoir des collaborateurs, ça fait partie du projet.
Pour plus d’information sur 5 for trio et les prochaines dates de spectacle, consultez leur site Web.
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