Bleu jeans bleu : Un 2e album riche en saveur

Après les succès Vulnérable comme un bébé chat et J’te gâte all dressed, la formation toute de denim vêtue présente son plus récent opus Franchement Wow. Rencontre avec le chanteur et parolier de Bleu Jeans Bleu, Claude Cobra.

Par Tanya Beaumont

La première chose qu’on remarque en voyant l’album, c’est cette pochette avec une mosaïque de macaroni au fromage. Une question s’impose : pourquoi?

Parce qu’on adore le macaroni! La réponse aurait pu s’arrêter là, mais l’idée est qu’avant d’aimer le macaroni, on voulait vraiment appeler l’album Franchement Wow, pour que les critiques n’aient pas le choix de dire Franchement Wow en nommant l’album donc par la bande, de lui donner un compliment. Ça, c’est la partie qu’on veut entendre. En plus, il y a une belle ironie de dire franchement wow en regardant un plat de macaroni au fromage.

À la manière d’une recette, il y a plusieurs ingrédients musicaux sur l’album de Bleu Jeans Bleu…

Pour quelqu’un qui l’écoute en morceaux, il peut avoir l’air un peu éclectique, mais y’a un bon fil conducteur malgré le fait qu’on tire à gauche et à droite dans les styles. On peut entendre du Motown, y’a un côté vintage. Il y a des chansons plus rock et même presque grunge. C’est des choses qu’on ne se permettait pas sur le premier album. Ça vient beaucoup de l’énergie live. Le vécu sur la route parait dans ce plat de pâtes.

Parle-nous de ta relation avec la nourriture qui est omniprésente dans tes paroles.

C’est une relation très intime. La nourriture me pénètre trois fois par jour tous les jours. Étant un besoin essentiel de se nourrir, je me suis dit : pourquoi ne pas le mettre en lumière de façon acrobatique. Je suis d’un naturel gourmant et j’avoue que j’ai un petit penchant pour écrire des chansons gourmandes. Je voulais même appeler l’album Du manger. Ce qui est le fun avec la bouffe, c’est que tout le monde mange! Mes inspirations viennent souvent d’un mot qui devient un titre.

On peut entendre Lisa Leblanc sur L’Homme-sandwich en collants.

Premièrement, on s’est rendu compte qu’avec le premier album, y’avait un certain buzz sur notre musique. Au début, c’était surtout des musiciens à Montréal qui venait nous voir en spectacle, qu’ils nous écoutaient dans leur truck de tournée. Après, on a eu notre concept d’avoir des premières parties trop hot pour nous autres. On a eu Yann Perreau, Alex Nevsky et ils se prêtent tous au jeu. On savait que Lisa tripait sur le projet et notre dernier show à Montréal, elle était en ville et elle l’a fait. Quand est venu le temps d’enregistrer, on s’en était glissé un mot que si jamais on avait une chanson à lui faire chanter, si elle était game et elle a dit c’est sûr. On avait tous jugé que la chanson était efficace de même, mais on était prêt à en mettre plus s’il fallait.

Pour des informations sur Bleu Jeans Bleu, visitez leur site Web.