Limoilou — Objet Mobilier a pris un virage cet automne. Elle a modifié son offre en boutique. Un choix audacieux qui semble plaire.
Par Marie-Claude Boileau
NICOLAS MARCOUX, copropriétaire du magasin avec MÉLANIE LAMBERT au 431, 3e Avenue, se dit surpris par la réaction des clients. «C’est un test que je faisais et je ne me suis pas trompé», constate-t-il avec plaisir. Les articles plus bas de gamme ont été délaissés au profit de la qualité. Les armoires ancestrales côtoient maintenant des lampes créées par des artistes comme BRUNO GIRARD ou VINCENT DUSSAULT.
Le copropriétaire est heureux de voir la clientèle s’étonner devant la beauté de pièces qui peuvent se détailler jusqu’à 2500$. «On a travaillé fort pour avoir ce type de matériel là. Et j’ai de belles choses à venir pour le temps des fêtes», fait-il savoir.
Encans populaires
Connu pour ses Encans en ville mensuel, M. Marcoux se réjouit de l’intérêt grandissant pour les enchères. Depuis quelques semaines, il teste des activités plus restreintes où l’on accueillera entre 15 et 30 personnes. L’encanteur veut voir s’il y a une demande pour organiser une deuxième vente par mois. Les enchérisseurs doivent s’inscrire pour y prendre part et miser sur l’un des 40 lots.
M. Marcoux est également de plus en plus sollicité pour des encans visant à faire des liquidations. «Ce sont des mandats externes, explique-t-il. Une partie va passer dans mes encans réguliers, mais on songe à tenir des activités spéciales pour des lots de pièces sculptées d’érable et de chêne comme des pattes galbées ou des gargouilles.»
Pièces religieuses
Depuis quelques mois, les pièces religieuses ont fait leur apparition dans son inventaire. L’Hôpital général, l’Hôtel-Dieu de Québec, les Sœurs du Bon-Pasteur, les Sœurs de Sainte-Jeanne-d’Arc et les Sœurs de Saint-François-d’Assise se sont départis de plusieurs objets qui sont souvent très bien préservés.
Toutefois, ce n’est pas tant qu’il ait appartenu à une communauté religieuse qui est intéressante pour les acheteurs, mais plutôt l’époque. Parmi les premières à arriver en Nouvelle-France, les Augustines ont des meubles qui remontent à 1750-1760 contrairement aux Sœurs de Sainte-Jeanne-d’Arc, établies depuis 1915, qui possèdent davantage d’items du milieu du 20e siècle. «On peut trouver de vieilles enseignes comme des sorties de secours en verre ou des luminaires des années 30-40», indique-t-il.
Quant aux Sœurs du Bon-Pasteur, elles hébergent régulièrement des visiteurs. Leur mobilier ressemble plus à celui du Château Frontenac. Les objets plus vieux attirent surtout des antiquaires et des collecteurs. Mais chaque époque a son acheteur.
Pour voir l’offre d’Objet Mobilier, consultez leur site Web.
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