Saint-Sauveur — Les usagers du Centre de jour L’Arche l’Étoile se lancent dans la production de macarons et d’aimants.
Par Marie-Claude Boileau
L’objectif est de donner aux personnes handicapées vivant avec une déficience intellectuelle un travail stimulant, valorisant et adapté à leurs capacités. C’est lors d’une formation à Cité Joie que le coordonnateur de l’organisme DENIS BOUDREAU a eu l’idée de le proposer aux usagés du centre de jour.
La fabrication de macarons se fait en équipe de 4 à 5 personnes. Chacun a une tâche prise. Ils sont accompagnés d’un superviseur qui s’assure de la qualité du travail. «C’est très plaisant», confie DANIEL qui fréquente le Centre de jour.
Relations humaines
D’ailleurs, le travail d’équipe est un élément important puisque la mission de l’Arche est basée sur les relations humaines. «Nous avons une vingtaine de bénévoles qui gravitent autour. Ils viennent vivre une expérience de relation. En oeuvrant auprès de personnes vivant une déficience intellectuelle, le cœur s’ouvre et on reçoit énormément», indique le coordonnateur.
M. Boudreau mentionne qu’ils ont développé beaucoup de liens en étant maintenant sur la rue Saint-Vallier Ouest. Par exemple, on peut se procurer des plantes au centre de jour. L’automne, on tient une vente de pommes. Les travailleurs sont invités à venir diner tous les midis.
Ceux-ci ont déjà obtenu de petits contrats. Les usagers de l’Arche l’Étoile ont créé des macarons avec des dessins faits par des enfants. De plus, ils en ont fabriqué pour un 50e anniversaire de mariage et CKIA. «On aimerait toujours en avoir à faire. La quantité importe peu», mentionne M. Boudreau. Un des objectifs de ce projet est d’amasser des sous pour financer leurs activités.
40 ans d’histoire
L’Arche a été fondée en France en 1964 par un Canadien, JEAN VANIER. Le mouvement s’est étendu partout dans le monde. Il est présent dans 40 pays. À Québec, l’Arche arrive en 1976 en Haute-Ville, puis déménage en Basse-Ville quelques années plus tard. L’organisme possède quatre maisons où logent cinq personnes.
De son côté, le centre de jour est né à la suite d’une demande d’une résidente, CÉLINE PINEL, qui souhaitait avoir un travail. Aujourd’hui installé au 360, rue Saint-Vallier Ouest, l’organisme accueille 15 personnes par jour.
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