Saint-Roch — La Ville de Québec a décidé de se lancer dans l’apiculture urbaine. Deux ruches ont été installées sur le toit de l’édifice F.X.-Drolet.
Par Marie-Claude Boileau
«La Ville emboîte le pas à un mouvement en plein essor, celui de l’apiculture urbaine. Il s’agit d’un geste simple et concret contribuant à protéger les abeilles dont le rôle de pollinisation des espèces végétales est primordial. De plus, nous encourageons la production d’un miel local», mentionne le maire RÉGIS LABEAUME.
L’entretien et l’installation des ruches ont été confiés à Alvéole, une entreprise sociale spécialisée dans l’apiculture urbaine. Ainsi, les abeilles butineront les fleurs tout l’été. La récolte du miel se fera à l’automne. On estime qu’on récoltera entre 10 et 15 km de miel par ruche. Le nectar sera ensuite mis en pot, puis offert aux visiteurs protocolaires et au Club des petits déjeuners de Québec.
«La réappropriation de l’agriculture par les citoyens, en ville, passe par des projets comme l’apiculture urbaine au même titre que l’aménagement de jardins communautaires ou sur les toits», ajoute JULIE LEMIEUX, vice-présidente du comité exécutif responsable de la culture, du patrimoine et de l’aménagement du territoire.
Pourquoi faire de l’apiculture urbaine?
L’apiculture contribue à accroître la production locale de miel, la pollinisation et le verdissement en milieu urbain. Elle a pour mission de protéger les abeilles qui connaissent un déclin important partout dans le monde, tout en sensibilisant la population à leur caractère indispensable pour l’environnement.
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