Québec — C’est pour deux soirs, les 25 et 26 septembre, que Julien Clerc s’est installé au Palais Montcalm pour y présenter un spectacle en toute simplicité qui a su ravir ses fans québécois.
Par Julie Bourassa
Sur une scène épurée, deux pianos à queue, un musicien aux multiples talents (Benjamin Constant), Julien Clerc avec sa voix si singulière ainsi que des éclairages discrets dans des teintes de bleus et de mauves.
Le spectacle s’est amorcé tranquillement et en douceur avec des pièces telles que Balade pour un fou, Fais-moi une place, La jupe en laine, Si on chantait, Double enfance, un peu plus rythmée où la foule a pu taper des mains et Utile, fort appréciée de la foule avec sa finale dramatique.
Julien Clerc a fait rire les spectateurs avec une anecdote sur son parrain en tant qu’artiste, Gilbert Becaud, avant de nous présenter C’est en septembre, au grand bonheur du public. Ce n’est rien qui a également fait mouche auprès des fans emballés et ravis a suivi.
Le segment suivant comprenait quatre chansons préalablement sélectionnées par le public soit, Elle a au fond des yeux, Entre elle et moi, Les fleurs des gares que Clerc était heureux d’interpréter puisqu’elle ne ressort pas tous les soirs parmi les choix du public, et pour conclure Le cœur trop grand pour moi.
À mi-parcours, Julien Clerc nous a présenté le premier extrait d’un album à paraitre en octobre, la chanson Je t’aime etc.
Par la suite, le rythme et le tempo du spectacle n’a cessé de s’accélérer avec des pièces telles que La Californie, Ma préférence, magnifiquement accompagnée à l’accordéon par Benjamin Constant, lui qui s’est assis aux côtés de Julien Clerc pour un quatre mains au piano pour interpréter Mélissa, a ensuite suivi Partir, Laissons entrer le soleil et Cœur de rocker bien sûr, qui fait toujours autant son effet sur la foule.
Revenu très rapidement sur scène en rappel, Julien Clerc a offert Femmes je vous aime et Travailler c’est trop dur de Zachary Richard qu’il présente comme étant une de ses chansons coup de coeur du Québec et qu’il traîne maintenant avec lui, même de l’autre côté de l’océan.
À n’en pas douter, Julien Clerc a su combler ses fans avec ce spectacle, lui qui a quitté la scène sous de très chaleureux applaudissements.
Première partie
C’est King Melrose, de son vrai nom Sébastien Côté, qui assure la première partie des spectacles de Julien Clerc à travers le Québec. L’auteur-compositeur-interprète natif de Joliette et récipiendaire du Prix du public en 2010 au Festival international de la chanson de Granby a su donner le ton à une belle soirée qui s’inscrivait sous le thème de l’amour.
L’acoustique parfaite du Palais Montcalm était toute indiquée pour cette prestation épurée, guitare et voix. Et de la voix, King Melrose en a. Tout autant que des succès radio tels que Ne me laisse pas tomber, Libre de s’aimer, S’cuse-moi et Ça se dance pour ne nommer que ceux-là. En plus de ces chansons tirées de ses deux albums parus en 2014 et 2015, King Melrose nous a offert Stand by Me et Aline, chanson qui lui va à merveille. La foule s’est souvent exclamée «Ben oui je la connais!» en reconnaissant ces chansons qui tournent énormément à la radio sans savoir qui est l’artiste qui se cache derrière. À n’en pas douter, les spectateurs sauront maintenant mettre un visage sur ces hits. Ce fut une brève prestation à saveur pop-soul, mais une très belle entrée en matière qui donne envie de connaître davantage l’artiste et surtout, de voir ce qu’il nous réserve dans l’avenir qui s’annonce prometteur.
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