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Des semaines chargées pour Alupa Clarke

Alupa ClarkePhoto : Courtoisie

Beauport/Limoilou — Initier des rencontres entre commerçants, résoudre les problèmes des citoyens et s’assurer que les organismes de son comté reçoivent le maximum du fédéral, le député conservateur de Beauport-Limoilou Alupa Clarke ne chôme pas. Maintenant à mi-mandat, il est satisfait des réalisations jusqu’ici.

Par Marie-Claude Boileau

La vie du député fédéral est partagée entre sa circonscription de Beauport-Limoilou et Ottawa où il est la moitié de l’année. Les horaires varient. Il peut passer trois semaines dans la capitale canadienne et une à Québec, puis vice versa ou encore moitié-moitié. Toutefois, en mai et juin, l’agenda législatif se compresse. «Le gouvernement en place, peu importe qui il est, va vouloir passer le plus de projets de loi. Ce sont des semaines intenses», fait savoir ALUPA CLARKE.

Le député a peu de temps libre lorsqu’il est à Québec. Chaque semaine, il visite une quinzaine d’organismes. Il poursuit également son porte-à-porte entre deux rendez-vous. Autrement, il rencontre des citoyens, visite des entreprises et discute avec les conseillers municipaux pour échanger sur les dossiers locaux. Il fait également le point avec son équipe sur les enjeux du comté. Il participe aussi aux activités qui s’y déroulent. Ça peut aller jusqu’à huit par weekend. «J’ai eu une fin de semaine à l’automne où je n’ai rien eu. C’est assez exceptionnel. Je l’ai prise», confie-t-il.

Implication

Depuis son élection, le député s’implique à divers niveaux. À Beauport, il a mis sur pied le Réseau des gens d’affaires de Beauport. Il n’existe pas de SDC dans ce secteur. «Les entrepreneurs de Beauport ont un besoin de se regrouper, de discuter entre eux, de partager leur préoccupation et leurs intérêts, leur difficulté et de faire des affaires ensemble. Moi, en tant que catalyseur, j’ai organisé ce réseau des gens d’affaires où je garantis plusieurs déjeuners par année. Éventuellement, on voudrait que ça devienne un vrai réseau avec des entrepreneurs qui vont prendre ça en main», explique-t-il. Les déjeuners d’affaires réunissent en moyenne une cinquantaine de personnes.

À Limoilou, il a organisé un 5 à 7 entrepreneurial en collaboration avec la SDC 3e Avenue. Cette activité devrait revenir annuellement. De plus, il a mis sur pied des fêtes.

Du côté des organismes communautaires, il s’assure qu’ils connaissent les programmes fédéraux en place et disponibles pour eux. «Je les incite à appliquer entre autres au programme Nouveaux Horizons où ils peuvent aller chercher jusqu’à 25 000$ par année pour avoir de l’équipement. Par exemple, le Cercle de fermières de Saint-Odile a reçu 16 000$ pour un nouveau métier à tisser», note-t-il.

Il veille également au programme Emploi d’Été Canada dont il approuve les sommes pour sa circonscription. Chaque année, ça représente 600 000$. «Je m’assure que l’argent soit distribué le plus possible vers des groupes qui en ont le plus besoin. Je les connais pas mal tous pour les avoir rencontrés. Je sais qui a de plus grands enjeux ou difficultés. L’an dernier, j’ai réussi à avoir deux étudiants de plus pour le Centre aux Femmes 3A. Il en a été de même pour deux autres organismes», soutient-il.

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