Fleur de Lys : Une consultation sur le futur du centre

Vanier — Tel qu’ils l’avaient promis, les nouveaux propriétaires du centre commercial Fleur de Lys lancent une consultation afin de connaître les idées et opinions des commerçants, clients et résidents. L’objectif? Transformer le site en un lieu «rassembleur et emblématique» et d’un projet «d’envergure internationale qui fera la fierté collective de Québec.»

Par Marie-Claude Boileau

Avec 2,8 millions de pieds carrés, les possibilités de développement pour Fleur de Lys sont à l’infini, selon Trudel Alliance, l’entreprise qui a racheté le centre commercial le 19 juillet dernier. Pour dynamiser les lieux, les propriétaires, JONATHAN et WILLIAM TRUDEL, ont mis sur pied une démarche «structurée et collaboratrice» où tous sont invités à soumettre leurs propositions. Ainsi, on a ouvert un local dédié à la consultation, appelé Espace réinvention. Le sondage se poursuivra jusqu’au printemps.

En parallèle, les dirigeants entameront prochainement une tournée nord-américaine où ils iront voir et s’inspirer de projets de redéveloppement urbain. Pendant dix jours, ils rencontreront des promoteurs, mais aussi des architectes et des facultés universitaires d’architecture pour comprendre comment ces projets ont réussi, où ils ont failli, les étapes, etc. Les frères Trudel voyageront également en Europe et en Asie.

Exposition

En plus de la consultation, Trudel Alliance présente l’exposition Si Fleur de Lys et Vanier m’étaient contés. Celle-ci est organisée en collaboration avec la Société d’histoire des Rivières de même que RÉJEAN LEMOINE et SANDRA BISSION qui viennent de lancer le livre Québec-Ouest/Vanier de l’indigence à l’indépendance. En tout, 115 photographies et leurs légendes sont présentées à divers endroits dans le centre commercial.

Les propriétaires ont abordé la question du possible déménagement du Salon de jeux. Ils avouent que certains commerçants craignent son départ. Selon William Trudel, le centre commercial attire annuellement 500 000 personnes. Les frères veulent collaborer avec le gouvernement et faire partie de la solution même si la décision appartient ultimement à l’État.