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Mobilité 101

Quoi qu'on dise par Martin ClaveauMartin Claveau (Photo : archives Carrefour de Québec)

La mobilité est un sujet à la mode. La ville nous en parle souvent. Dans les médias et les conseils de quartiers, il en est question à qui mieux mieux. On veut construire un réseau de transport que l’on dit structurant pour l’améliorer. Au fait, c’est quoi au juste la mobilité? Le dictionnaire définit le concept comme le caractère de ce qui peut se mouvoir, changer de place et s’oppose à immobilité, qui est l’action (!?!) de demeurer en place.

Alors, la mobilité englobe tous les mouvements, pas seulement ceux qui se font à pied, en vélo ou en autobus. Comme un gros pourcentage des déplacements se passent encore en voiture, eh bien, il faut absolument les inclure dans le concept, j’imagine. 

Selon ma définition bien personnelle, la mobilité est le maintien optimal du flux de déplacements des personnes dans une ville. Pour les humains, avoir une bonne circulation est un gage de santé, alors pour une ville, j’imagine que c’est la même chose.

Je suis toujours sidéré de voir à quel point on ne semble pas se soucier de l’effet que peut avoir une simple rue bloquée sur la mobilité des véhicules.

À mon avis, pour des raisons évidentes, ça devrait être une obsession constante pour les autorités. Pourtant, ce n’est pas toujours ce que je constate, ou alors, on a une bien étrange façon de nous le montrer. La plupart du temps en fait, ça me donne l’impression que la ville s’en fout carrément.

Un exemple : chaque fois que l’on bloque une artère comme la 3e avenue pour une activité populaire, comme le bazar des ruelles, je me surprends de voir que personne ne réalise que les feux de circulation deviennent complètement inutiles. Ceux-ci fonctionnent pourtant des heures durant, comme si de rien n’était, même si la circulation est complètement coupée et inexistante d’un côté. 

Les files de voitures immobilisées, dont les moteurs fonctionnent pour rien, s’accumulent sur les coins de rue. Pendant ce temps, les feux de circulation poursuivent leur travail méthodiquement, même s’il ne sert à rien, puisque la moitié du trafic est complètement coupée. Les piétons ne sont pas stupides et n’attendent pas un feu complètement superflu pour traverser. Ils passent.Il y a peut-être des raisons pour cela? Personne ne m’en a présenté une seule jusqu’à maintenant. Je suis ouvert pourtant.

Ma logique toute simplette me dit que dans pareil cas, on devrait remplacer le feu de circulation par un arrêt obligatoire pendant la durée de l’entrave. Pourtant, ça ne se passe jamais et ça dure des journées entières. N’y a-t-il que moi qui vois ça? Ça me semble une évidence. Quand est-ce que l’on va allumer et éteindre les feux de circulation dans ces occasions. Ça serait logique.

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