Saint-Sauveur — Loïc Tremblay, plongeur de secondaire 3 à l’école secondaire Cardinal-Roy, a récemment terminé au second rang d’une compétition internationale en ligne.
Par Chloé Lemon
Avec la situation actuelle, le sport de compétition doit se réinventer. C’est notamment le cas pour une compétition de plongeon qui s’est réalisé en ligne du 10 au 12 septembre via Zoom et en direct sur Youtube. Neuf pays participaient à cette compétition.
Chaque participant devait réaliser trois exercices devant la caméra sur un tapis d’exercice et les juges donnaient des notes. LOÏC TREMBLAY a terminé en 2e place. « J’étais quand même content d’avoir fait ça. C’est sûr que ce n’est pas une compétition qui comptait et qui allait changer grand-chose, mais ça me dit que je suis capable de bien faire les exercices et que je possède une bonne technique », mentionne le jeune plongeur. Outre Loïc, LIVIA MCKIBBIN participait également. Les deux athlètes s’entraînent avec le Club de plongeon Aro au PEPS de l’Université Laval.
De la résilience
Malgré des blessures, Loïc s’est montré résilient. « Mon plus bel exploit, c’est d’être revenu à la normale et de continuer les compétitions malgré le fait que je me sois blessé plusieurs fois il y a quelques années. Récemment, je suis allé au championnat Panaméricain Junior, j’ai gagné la médaille d’or aux trois mètres et la 2e position à la tour », mentionne-t-il.
Tom Daley : une inspiration
Le jeune plongeur s’inspire de l’athlète Anglais, TOM DALEY. Tom Daley a remporté une médaille de bronze aux Jeux Olympiques de Londres (2012) et de Rio (2016). Il se démarque également avec plusieurs titres de séries mondiales FINA. Il a remporté la médaille d’or au championnat du monde à Budapest en 2017. « C’est un bon athlète, il fait bien ses exercices. Il est vraiment bon en plongeon et il est vraiment inspirant pour les jeunes athlètes », mentionne Loïc Tremblay.
Pour l’instant, Loïc se concentre à perfectionner sa technique et à réussir des plongeons plus difficiles. Il souhaite aussi se rendre au national Junior ou au Panaméricain. « À long terme, j’aimerais me rendre aux séries mondiales, peut-être au championnat mondial. Mais, mon but n’est pas nécessairement de me rendre aux Olympiques, c’est plus de me rendre où j’ai envie de me rendre », énonce le jeune athlète.
L’arrêt des compétitions : un impact sur la motivation
OLIVIER DUCHESNEAU, entraîneur du club Aro Plongeon et de Loïc par le fait même, nous parle de l’impact de l’arrêt des compétitions sur les jeunes. « Ça n’a pas tant d’impact sur le développement autant que sur la motivation des jeunes. Nous nous basons sur les compétitions pour notre planification annuelle, donc quand il n’y en a pas, ça devient plus difficile pour les athlètes de se motiver à avoir une raison de s’entraîner », mentionne-t-il.
Malgré tout, le club innove en créant de petites compétitions à l’interne pour motiver les jeunes. « Nous avons fait une compétition dans mon groupe, les sept athlètes ont compétitionné un contre l’autre, devant leurs parents présents sur Zoom. Donc, nous essayons de trouver des façons de faire pour garder un peu plus la motivation des athlètes et recréer une situation de compétition comme nous le pouvons », explique M. Duchesneau.
En février prochain, le Championnat canadien Sénior est prévu, si les compétitions peuvent reprendre. Les petites compétitions à l’interne tenteront d’être reproduites pour créer une motivation supplémentaire. « Il manque quelque chose, il manque la récompense [des compétitions]. Nous nous entraînons beaucoup pour améliorer nos plongeons et en apprendre de nouveaux afin de les essayer en compétition. Présentement nos athlètes pratiquent, sans savoir quand ils pourront montrer leur savoir-faire. Nous espérons donc que la compétition de février pourra avoir lieu », conclut l’entraîneur.
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