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Le projet de ferme urbaine se développe aux Jardins du bassin Louise

Les Urbainculteurs font de l'agriculture urbaine sur le site du Marché du Vieux-PortJardiner en ville. (Photo : Site web des Urbainculteurs.)

Les Urbainculteurs lancent leur première campagne de sociofinancement des Jardins du bassin Louise, lieu de production maraîchère situé à l’ancien emplacement du Marché du Vieux-Port, en plein centre-ville. 

« L’objectif pour l’été 2021 est de développer le volet social et communautaire », affirme Marie-Hélène Dubé, coordonnatrice des communications et des ressources humaines. 

Vers un impact social durable 

La campagne de financement vise à engager une personne formée en intervention sociale pour solidifier le volet social du projet.

Augmenter les capacités de production et de distribution aux citoyens de la ville qui en ont le plus besoin figure parmi les objectifs principaux d’une ferme maraîchère urbaine. Il s’agit aussi de favoriser les liens entre les membres de la communauté ainsi qu’une plus grande mixité sociale.

Dans la perspective d’accroître la sécurité alimentaire dans la basse-ville pour les personnes vulnérables, les légumes cultivés sont destinés à des organismes communautaires.

Ceux-ci les redistribuent dans des quartiers qualifiés de « déserts alimentaires » où il est difficile d’accéder à des légumes frais, explique Marie-Hélène. 

En parallèle, les Urbainculteurs travaillent sur le volet pédagogique qui vise l’éducation maraichère du public de tous âges.

Des ateliers et formations sont accessibles aux citoyens intéressés à en connaitre davantage sur l’agriculture et à s’impliquer dans leur communauté, affirme la coordonatrice.

« Cela permet d’augmenter le pouvoir d’agir des participants », ajoute-t-elle.

Crédit photo : site web des Urbainculteurs

Une serre à venir 

« Cette année, la superficie en culture des Jardins du bassin Louise a triplée », affirme Marie-Hélène avec enthousiasme. 

Si les objectifs de financement sont dépassés pour la fin de l’été, une serre sera mise en place sur les lieux de la ferme. « Une telle terre supplémentaire permettrait de produire plus de légumes sur une plus longue période, ce qui accroit l’autonomie alimentaire », explique Marie-Hélène. 

La ferme maraichère urbaine est un projet mis en place en 2020 avec une projection sur trois ans. 

Suivez tous les développements sur leur site web

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