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Il y a quelque chose que vous ne comprenez pas…

David LemelinDavid Lemelin (Photo : Archives Carrefour de Québec)

Bon. On est bientôt en septembre. On voit encore des présentations de candidats de la part de tous les partis politiques municipaux. C’est cool. Ils ont l’air heureux et confiants.

Mais, tout ce beau monde fait semblant de rien.

Comme si, à quatre partis divisés, ils allaient être en mesure assurément de prendre le pouvoir. Bien sûr, mathématiquement, tout est possible. Tout. Le mot clé ici, c’est ASSURÉMENT.

Évidemment, une élection n’est pas toujours un chemin connu d’avance. Si Labeaume savait en partant qu’il gagnait, nous sommes ici devant un scénario différent : tout est possible. 

Or, mathématiquement, c’est le parti pro-chars, asphalte et trous de béton, Québec 21, qui a le plus de chances de l’emporter. Pourquoi? Vous le savez : parce qu’il fédère pratiquement tous les opposants au tramway. Il n’y en a pas que 14 à Québec. Ils sont très nombreux, particulièrement au nord de l’autoroute de la Capitale. C’est aussi là qu’on trouve beaucoup d’appuis au troisième lien, ce qui explique les calculs politiques de certains candidats, prêts à sacrifier bêtement l’aménagement du territoire afin d’obtenir, croient-ils, le pouvoir (preuve d’ailleurs qu’ils ne s’y connaissent pas du tout).

Bien sûr, avant de faire votre conférence de presse pour annoncer votre candidature, on vous rassure : « c’est la bonne chose à faire, nos indicateurs sont bons, nous allons prendre un rythme de croisière, on va gagner! » Et là, souriant derrière le masque, tout le monde se tape dans la main et la passe ensuite au Purrell. 

Oui, c’est beau. Émouvant, même.

Sauf que la réalité s’en fiche un peu du conte de fées. C’est pas vrai que quatre partis politiques qui se divisent les électeurs, dont trois (Démocratie Québec, Équipe Marie-Josée Savard et Québec forte et fière) qui pigent littéralement dans le même bassin, vont pouvoir se la jouer « cool ». La défaite est probable et doit être sérieusement envisagée.

Là, un de vos stratèges vous prend par le bras et dit : « non, non. J’ai lu la chronique. C’est pas tout à fait vrai. Nous ce qu’on sait, c’est que nos chances sont réellement bonnes. Notre monde sur le terrain est très confiant. »

Bla, bla.

La porte se referme. Vous êtes seul(e). Vous êtes inquiet, inquiète. « Et si on perd? ».

Bin oui, c’est fort possible. 

Et c’est fort possible qu’à cause de l’orgueil mal placé et de l’aveuglement volontaire partisan des vôtres, Québec finisse par être dirigée par quelqu’un qui n’est pas fait pour ça et dont le programme politique ne convient pas aux défis qui nous attendent. 

Alors, ma question : vous attendez quoi pour vous unir?

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