Le chef de Québec 21, Jean-François Gosselin, souligne le besoin d’obtenir de l’information concernant des dossiers importants à la Ville, notamment la nomination de Patrice Drouin.
Il dénonce aussi, suite à Bruno Marchand et Jean Rousseau, la « confusion des genres » de l’administration Labeaume et de la campagne de Marie-Josée Savard.
Les sujets importants
Jean-François Gosselin affirme qu’il souhaite au conseil de ville revenir d’abord sur le dépôt du rapport du vérificateur général, plus précisemment sur la gestion du patrimoine. « Le gouverneur a décrié le manque de leadership de la responsable sur le comité exécutif, en l’occurrence Madame Marie-Josée Savard », explique-t-il.
Il s’agit ensuite selon lui d’aborder l’annonce concernant la reconfiguration du Colisée. « Nous ne sommes pas contre, explique-t-il, mais on veut demander l’état actuel du Colisée et de l’infrastructure, les coûts d’entretien, mais aussi la ventilation des coûts et une liste exhaustive des partenaires. »
Le chef de Québec 21 a aussi tenu à revenir sur la question du tramway. « Les citoyens décideront de la solution qu’ils préfèrent pour changer la mobilité sur le territoire de la ville », affirme-t-il, dévoilant implicitement son opinion sur le dossier.
Par rapport à la décontamination du littoral est, Jean-François Gosselin affirme qu’il faut « commencer par la vente de terrain ». « J’ai hâte de voir un terrain qui va être vendu », renchérit-il.
« On a toujours été en faveur de développer le littoral est avec des technologies d’innovation propres, mais encore faut-il savoir ce qu’on va faire avec les terrains avant de les décontaminer », affirme l’aspirant maire avec scepticisme.
Une nomination problématique
L’annonce de la nomination de M. Drouin comme directeur de campagne de Marie-Josée Savard exige selon Jean-François Gosselin de la vigilance.
« Il y a des questions à se poser sur la nomination de la semaine dernière de M. Drouin, explique-t-il, quel est son statut par rapport à son contrat d’embauche avec la Ville de Québec? Est-ce un sans solde, revient-il après travailler pour la Ville jusqu’en 2023? Est-ce qu’il y a eu des discussions pour qu’il devienne directeur alors qu’il était encore rémunéré? Est-ce possible d’avoir un rapport de ses activités? »
Le chef de Québec 21 se demande en effet s’il n’y aurait pas conflit d’intérêts, ce pourquoi il demande à connaître le statut exact de M. Drouin. « Ça prend de la transparence, poursuit-il, il faut que l’administration Labeaume nous donne l’information. »
Selon Jean-François Gosselin, Patrice Drouin aurait dû démissionner clairement avant sa nomination. Il salut néanmoins son implication en politique, mais il y a selon lui « confusion des genres ».
« Quels sont les ententes qui ont été prises avec l’administration Labeaume?, demande-t-il, les citoyens ont le droit de savoir. »
Sur la confusion des genres dans la campagne
C’est selon lui le même problème qui se pose avec la campagne de Marie-Josée Savard, comme l’a soulevé Jean Rousseau quelques minutes avant lui.
« On est dans la zone grise ; c’est spécial, moi je n’accepterais pas ça à la place de Savard, je voudrais faire ma propre campagne et montrer aux citoyens que je suis capable de prendre les choses en main », affirme Jean-François Gosselin.
L’annonce du Colisée le fait sourciller. Il insiste sur le fait qu’il trouve « spécial » que le maire Labeaume « fasse des annonces pré-électorales avec sa dauphine à côté ».
« Il a toujours été question de déconstruire (démolir) le Colisée, explique-t-il, alors l’annonce de la semaine dernière ne peut qu’être électorale. »
« À nous de faire campagne et de présenter nos projets, conclut le chef de Québec 21 avec enthousiasme, ils ont leur stratégie ; ils veulent continuer de mettre le maire devant Mme Savard. Moi je n’accepterais pas ça. »
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