On apprenait ce matin que Marie-France Trudel tentera de reprendre le siège qu’elle avait perdu par une poignée de votes aux élections de 2017 contre celle qui était alors la colistière de Jean-François Gosselin. Cet après-midi, le chef de Québec 21 lui a souhaité bienvenue dans la campagne.
Par Gabriel Côté
Lisez aussi : L’ancienne directrice générale d’Équipe Labeaume se lance avec Québec Forte et Fière
Marie-France Trudel a été conseillère municipale de 2005 à 2017. Jusqu’au printemps dernier, elle était la directrice générale d’Équipe Labeaume.
Selon le chef de Québec 21, Jean-François Gosselin, il s’agit d’un désaveu clair et net de Marie-Josée Savard. « Elle était la directrice générale d’Équipe Labeaume, et elle est partie, comme Pierre-Luc Lachance, le conseiller de Saint-Roch – Saint-Sauveur, d’ailleurs. Seuls cinq élus d’Équipe Labeaume ont décidé de rester dans le parti. Ça dit quelque chose », a-t-il remarqué.
Des pointes de part et d’autre
Lors de l’annonce de sa candidature, Mme Trudel a lancé des attaques contre Jean-François Gosselin, l’actuel représentant du district de Sainte-Thérèse-de-Lisieux au conseil municipal.
« On a vu que ça ne donne rien d’avoir un chef de l’opposition comme conseiller », a tonné la candidate de Québec Forte et Fière. À quelque reprise, Mme Trudel a glissé qu’« il ne se passe rien depuis 4 ans dans Sainte-Thérèse-de-Lisieux », donnant en exemple le dossier de l’agrandissement du centre Jean-Guyon, qui ne semble pas déboucher.
En entrevue, Jean-François Gosselin a tenu à répliquer à ces pointes. « L’agrandissement du centre Jean-Guyon, c’est un projet dont on parlait déjà à Beauport dans les années 90. Elle a eu 12 ans pour le réaliser, en tant que conseillère municipale, et elle ne l’a pas fait. Qui plus est, l’administration dont elle faisait partie a retiré dans les dernières années ce projet de son plan quinquennal. Pour nous, au contraire, c’est une priorité », a-t-il expliqué.
En outre, M. Gosselin a tenu à retourner l’acte d’accusation contre Mme Trudel. « Dans les 12 premiers mois de mon mandat, j’ai réglé des dossiers qui trainaient sur le bureau de Mme Trudel pendant 12 ans », a-t-il souligné, avant d’ajouter : « Je lui souhaite bonne chance. »
Commentez sur "Retour en politique de Marie-France Trudel : un « désaveu total de Marie-Josée Savard » dit Jean-François Gosselin"