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Savard s’engage à donner plus de place aux sociétés d’histoire

La candidate à la mairie, Marie-Josée Savard.La candidate à la mairie, Marie-Josée Savard. Photo : Gabriel Côté

Si elle est élue mairesse de Québec, Marie-Josée Savard consultera davantage les sociétés d’histoire de la ville, notamment pour les questions qui touchent le patrimoine bâti.

La dauphine de Régis Labeaume a promis lundi après-midi de collaborer davantage avec les sociétés d’histoire de la ville et à revoir avec leurs représentants la structure et le mandat de la table de concertation sur le patrimoine bâtie, si elle est élue mairesse de Québec le 7 novembre prochain.

« Il y a une expertise au sein de ces organismes et un travail de réflexion qui méritent d’être valorisés et mis de l’avant. Je souhaite donc que les sociétés d’histoire deviennent plus impliquées, que la communication entre ces organismes et la Ville se structure davantage pour une meilleure compréhension des enjeux et qu’on crée des liens durables qui vont enrichir les pratiques de la Ville dans la préservation de son patrimoine », a déclaré la candidate à la mairie Marie-Josée Savard.

Concrètement, la manière par laquelle Mme Savard compte s’y prendre consisterait à envoyer un élu à la table de concertation sur le patrimoine bâti. Cela pourrait régler un problème de communication entre l’administration municipale et les sociétés d’histoire, un problème que reconnait Marie-Josée Savard.

« Il existe une table de concertation (…) où il y a des représentants de toutes les sociétés d’histoire de la ville, ainsi qu’un ou deux représentants de la Ville, mais il n’y a pas d’élu sur cette table-là. J’ai rencontré les sociétés d’histoire il y a plusieurs mois, et on a eu des discussions. C’est clair pour eux et pour moi qu’il y a eu un manque de communication, autant de leur côté à savoir qu’est-ce que la Ville a fait, qu’est-ce que la ville a mis en place, autant de notre côté de comprendre justement soit leurs irritants. Une société d’histoire demandait par exemple pourquoi les conseils de quartier ne se réfèrent pas à elle concernant des problématiques concernant l’historique du quartier. La création de cette table de concertation en mettant des élus comme membres va aider à travailler ensemble », a conclu Marie-Josée Savard, qui était par ailleurs responsable au comité exécutif des dossiers relatifs au patrimoine.

Aujourd’hui, les membres des diverses sociétés d’histoire de la ville de Québec sont en droit de sourciller, et de se demander pourquoi l’administration sortante n’a pas, elle, envoyé d’élu sur cette table de concertation. La sagesse populaire veut que la première étape pour régler un problème soit d’admettre ses torts. C’est ce premier pas, semble-t-il, qu’a fait cet après-midi celle que les sondages placent actuellement en position d’occuper la fonction de mairesse au lendemain du 7 novembre.

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