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Bruno Marchand : « Mon équipe bourdonne d’idées pour la ville »

Crédit photo : Sophie Williamson.

Ce mardi matin à l’aéroport Jean-Lesage, Bruno Marchand présentait sa « vision internationale » pour la ville de Québec.

Il met de l’avant « l’enthousiasme » de son équipe Québec Forte et Fière, ce dont ne témoignerait pas selon lui Marie-Josée Savard par son absence des cinq derniers jours alors que la campagne bat son plein.

Représentation et leadership à l’international

Bruno Marchand entend faire de la Capitale-Nationale une « ville qui prend sa place ». « On doit se monter plus présent et plus offensif, notamment avec nos voisins américains », affirme-t-il.

Pour Bruno Marchand, il est essentiel de mettre en lien les entrepreneurs d’ici, qui développent des « technologies extraordinaires », avec ceux d’ailleurs pour « exporter leurs résultats » et « travailler en collaboration ». « On veut des résultats et des opportunités réelles, des investissements et des gains qui auront un impact réel sur la vie des gens », affirme-t-il.

Catherine Vallières-Roland, candidate dans Montcalm-Saint-Sacrement, rappelle que l’international est « un outil puissant de croissance et aussi de rayonnement ».

« La Ville en ce moment n’a pas de plan, déplore-t-elle, elle n’a pas de cible qui permettrait de rendre des comptes à la population. »

Pour palier à ce manque, Québec Forte et Fière propose les mesures suivantes. D’abord, un commissaire dont la connaissance du terrain et des enjeux « n’est plus à faire » sera nommé à la tête du Bureau des relations internationales (BRI).

« QFF fera preuve de plus de rigueur et de transparence en se dotant d’une vision et d’un cadre stratégique avec des cibles claires, explique Catherine Vallières-Roland. Les citoyens pourront donc suivre les progrès que fait la ville sur la scène internationale à tous les ans. »

Le Bureau sera aussi en lien constant avec le gouvernement du Québec, soutient Bruno Marchand. « Ces synergies vont permettre le développement de projets qui auront des retombées sociales, culturelles et économiques importantes », assure Catherine Vallières-Roland.

Il s’agit aussi pour Québec Forte et Fière de devenir un partenaire important pour l’Aéroport international Jean-Lesage.

En matière de relation internationale, selon Bruno Marchand, l’ancienne administration n’a pas suffisamment travaillé en collaboration avec tous les acteurs et n’a pas tenu la population informée.

Marie-Josée Savard « s’assoit sur ses lauriers »

Depuis plusieurs jours, l’absence de la dauphine de Labeaume, Marie-Josée Savard, se fait remarquée. En effet, elle n’a pas tenu de points de presse qui servent à informer les citoyens des projets proposés pour le futur de la ville de Québec.

Bruno Marchand souligne que cette « inactivité » n’est pas un bon signe. Il affirme de son côté que son équipe et lui manqueront de temps pour exposer tout leur plan pour la ville. « On fourmille d’idées, on a une ville à bâtir, soutient l’aspirant maire, ce n’est pas le temps de s’asseoir sur ses lauriers. On aurait pu, et ce n’est pas une métaphore, continuer la campagne pendant quatre autres semaines. » 

Québec Forte et Fière semble en effet avoir le « vent dans les voiles », annonçant des nouveaux projets à tous les jours. À savoir si Marie-Josée Savard, par son silence et son absence, témoignerait d’une confiance en sa chance de devenir mairesse, Bruno Marchand affirme « qu’il faudrait lui demander ».

Pas de référendum pour Bruno Marchand

Le chef de Québec Forte et Fière ne s’avoue pas convaincu des dossiers présentés par Jean-François Gosselin à l’appui de son projet de métro léger. « Les documents qu’il nous a montré empilés sur son bureau, on y a tous accès, soutient-il, ce sont les résultats de l’étude du BAPE et des documents venant de l’administration municipale. »

« À la longue, on finit par ne plus le croire », lance-t-il.

Concernant le tramway, il n’est pas question pour Bruno Marchand de recourir à un référendum, comme le propose Jean Rousseau. Il affirme que le financement ayant été convenu et les travaux étant commencés, « il faut aller de l’avant ».

Il rappelle qu’il propose néanmoins « 10 améliorations » ou modifications au projet. Bruno Marchand suggère aussi de « le mener différemment » en ce qui à trait à l’information et à la consultation citoyenne. Effectivement, il sera primordial selon lui de consulter la population, par exemple concernant le trajet emprunté par le tramway et l’enjeu de l’abattage des arbres.

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