Le deuxième salon virtuel présenté par « La Vie Après le Oui » du 15 et 16 janvier propose 16h de formation et de conférences données par une trentaine de fournisseurs.
La pandémie ayant « mis des bâtons dans les roues des fiancés », la formule virtuelle vise à « accompagner les futurs mariés dans l’organisation de l’évènement de leur vie en toute sécurité ».
Le mariage en temps pandémique : un mariage « sous la pluie »
Valérie Bigras, organisatrice de mariages et fondatrice de « La Vie Après le Oui », explique qu’elle souhaite « offrir un week-end festif aux futurs mariés pour leur permettre de festoyer et de rire ». Elle désire aussi leur donner des trucs pour s’adapter au contexte, notamment en expliquant comment ajouter une clause COVID à leur contrat pour qu’ils évitent de perdre leur dépôt.
« Je trouvais que j’avais une responsabilité envers les mariés parce que je ressentais leur détresse et leur anxiété, raconte Valérie Bigras. J’ai donc conçu ce show là et il a été un vrai succès [en 2021]. J’ai réussi à garder les gens accros à leur écran pendant les deux jours, carrément. »
Elle raconte que durant la première année de la pandémie, elle a organisé avec ses clients des séances d’entrainement en ligne pour les encourager et leur remonter le moral. « J’étais un peu la psy », lance-t-elle. Elle explique que l’impulsion générale était alors de reporter le mariage.
« Cette année, les valeurs ont changé, affirme Valérie Bigras. Les fiancés me disent qu’ils veulent se marier peu importe, pandémie ou non. Ils sont motivés. On est là pour donner des solutions, pour bien informer, pour préparer les futurs mariés et préciser les étapes. »
Pour l’industrie, les solutions trouvées pour s’adapter à la pandémie ne semblent pas considérées comme des innovations qui resteront et changeront la culture du mariage. Les adaptations aux contraintes sanitaires sont des mesures de derniers recours ou de pis-aller.
« Dans le temps, il y avait la tuberculose, soutient Valérie Bigras. Il y avait autre chose. Là c’est la COVID et on va passer à travers. Au Québec, on est obligé de se marier en présentiel, donc c’est juste par rapport au nombre d’invités et pour le respect des mesures sanitaires qu’il faut s’adapter. C’est un peu comme un mauvais temps : il faut le prévoir comme de la pluie. »
Des fournisseurs spécialistes en mariage
Le salon est conçu comme « une émission de télévision », c’est-à-dire que les fournisseurs experts de l’industrie du mariage présenteront chacun 30 minutes de contenu.
« C’est sûr que le service d’organisation La Vie Après le Oui est un service haut de gamme, pas en terme monétaire, mais en terme de qualité, précise Valérie Bigras. C’est important pour moi d’avoir des fournisseurs chevronnés dans leur expertise. »
Par ailleurs, elle soutient avoir réussi à éliminer la compétition. « Je suis là pour faire briller tout le monde à part égal », lance-t-elle.
Parmi les fournisseurs, on compte De belle Photography, Mixologue Ufrost, La Nouvelle Tablée, Espace Voyages, Heyez Chocolatier Belge, Eric The Tutor DJ professionnel spécialisé en mixage et le chef Danny St-Pierre.
Parmi les évènements à l’ordre du jour, Studio Syro dévoilera samedi leur nouveau concept, soit un mariage virtuel en trois dimensions avec un choix d’avatar.
Le dimanche, la designer Ariane Carle présentera les tendances pour les robes 2022-2023 et présentera une création exclusive, une robe transformable qui perdra des morceaux tout au long de la journée.
Le salon virtuel comprend aussi plus de 10 000$ en prix à gagner. Les billets sont en vente en ligne au coût de 65$ pour les deux jours pour un couple et donnent un accès aux outils téléchargeables. Les conférences peuvent aussi être écoutées en différé.
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