Éric Ralph Mercier n’aura finalement pas d’augmentation de salaire.
La question est revenue au coeur des débats au conseil de ville lundi soir.
Il fallait que le deux tiers des élus ainsi que le maire se prononcent en faveur de la modification du règlement visant à augmenter le salaire du chef de la deuxième opposition. Ce seuil n’a pas été atteint, 12 élus seulement étant en faveur de l’ajustement de la rémunération d’Éric Ralph Mercier, les 10 autres y étant défavorables.
L’ensemble des élus de Québec Forte et Fière et de Québec 21 ont appuyé cette révision. Tous les élus de Québec d’abord se sont prononcés contre, avec l’appui de Jackie Smith et de Stevens Melançon.
Le vote est survenu après des échanges étourdissants. Alicia Despins a d’abord proposé un amendement visant à réduire l’augmentation du salaire d’Éric Ralph Mercier. Après que Steeve Verret eut demandé le vote sur l’amendement, un vote sur la demande de vote a été demandé, puis débattu.
Une fois l’amendement rejeté, le sort de l’augmentation salariale d’Éric Ralph Mercier a été classé rapidement. Le salaire du chef de Québec 21 est donc maintenu à 70 588$ par année.
Le cabinet de la mairie déçu
Du côté du cabinet du maire, on a tenu à justifier la proposition de hausser le salaire d’Éric Ralph Mercier, et on s’est dit déçu de l’issue du vote.
« Nous avons proposé un ajustement qui allait dans le sens d’une équité du traitement salarial pour les chefs des partis d’opposition reconnus. Nous croyons que les chefs de partis reconnus méritent d’être traités au minimum comme une présidence d’arrondissement. Notons que quatre présidents ou présidentes d’arrondissements se sont prononcés en défaveur de cet ajustement qui aurait porté le salaire du chef de la deuxième opposition au même niveau que le leur. Nous sommes certainement déçus de la mésentente entre les oppositions », a déclaré l’attaché de presse du maire Bruno Marchand, Thomas Gaudreault.
L’opposition officielle dit avoir été « bâillonée »
Du côté de Québec d’abord, on déplore que le débat proposé par Alicia Despins n’ait pas eu lieu.
« Depuis le début, notre équipe voulait aborder la question et en débattre sainement, non pas pour empêcher une augmentation, mais pour s’assurer que le salaire soit adapté au rôle, dans un souci de saine gestion. Dans l’absolu, deux chefs de parti ne devraient pas s’entendre entre eux sur le salaire de l’un d’entre eux. Ce soir, on a tenté de tenir un débat sur le sujet, mais on s’est fait bâillonner », a déclaré Lara Émond, attachée de presse de Québec d’abord.
Plus de détails à venir…
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