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Ukraine : le maire de Québec demande aux citoyens de « faire la part des choses »

Le maire de Québec Bruno MarchandLe maire de Québec Bruno Marchand. Crédit photo : Sophie Williamson.

Le maire de Québec Bruno Marchand tenait ce vendredi après-midi à témoigner sa sympathie au peuple ukrainien et à mettre en garde les citoyens contre deux dangers.

La ministre provinciale Geneviève Guilbault et le ministre fédéral Jean-Yves Duclos ont précisé les moyens qui seront déployés pour venir en aide à la communauté ukrainienne.

« La richesse de vivre en démocratie »

Malgré le sentiment d’impuissance et de frustration face à la souffrance des ukrainiens, le maire de Québec tient à ce que la population de Québec fasse « la part des choses ».

« Je veux juste faire une mise en garde, affirme-t-il. Les gens essaient parfois de soulager la souffrance ou la frustration qu’ils ont de voir ce type d’évènement-là en manquant de respect ou en s’attaquant à des gens de la communauté russe ici. Ça ne soulagera aucun ukrainien. » 

Il précise qu’il fait cette mise en garde simplement par prévention, en insistant sur l’importance de comprendre que « personne de la communauté russe à Québec n’a choisit d’envahir l’Ukraine ».

À Québec, selon le recensement de 2016, on compte environ 1110 ukrainiens et 1260 russes (985 et 1160 respectivement dans la Capitale-Nationale).

De plus, Bruno Marchand soutient que la situation confirme « la chance que nous avons de vivre dans un État de Droit ». Il s’agit selon lui « d’une autre preuve » de la richesse de notre société.

« C’est quelque chose qu’il faut préserver et chérir à la fois par nos agissements et par notre engagement citoyen, affirme-t-il. On n’est parfois pas si loin qu’on peut le penser, même si on a des années de démocratie. Ça peut basculer vite. C’est une des leçons qu’on peut retenir. »

Le maire de Québec semble donc aussi mettre en garde les citoyens de la fragilité de notre stabilité politique et de la nécessité de préserver nos biens démocratiques acquis.

Accueillir des réfugiés ukrainiens au Québec

La vice-première ministre du Québec, Geneviève Guilbault, souligne que « tout le monde ne parle que de l’Ukraine en ce moment », notamment à l’Assemblée nationale. Elle raconte avoir regardé des vidéos bouleversantes.

« On s’imagine que ce sont nos enfants et c’est déchirant, poursuit-elle. Je ne m’embarquerai pas dans la politique internationale, mais disons que ça suscite beaucoup de questionnement par rapport à la Russie. » 

Elle réitère que le gouvernement caquiste est ouvert à offrir de l’aide internationale et à accueillir des réfugiés.

« Ça me rappelle en 2015, on avait une vague d’accueil de réfugiés syriens, ajoute Geneviève Guilbault. Je suis certaine que la communauté internationale va se mobiliser de la même façon cette fois-ci. » 

La vice-première ministre du Québec Geneviève Guilbault. Crédit photo : Sophie Williamson.

La ville de Québec : « équipée pour faire la différence », selon le ministre Duclos

Jean-Yves Duclos tenait de son côté à lancer une invitation à la communauté québécoise concernant la possibilité d’accueillir des ukrainiens au Québec.

« Il y a beaucoup d’organisations à Québec qui sont capables de se mobiliser et d’être prêtes à accueillir et intégrer des réfugiés ukrainiens », affirme-t-il.

« On peut déjà dans notre tête et dans la communauté réfléchir à comment accueillir davantage de ces personnes qui souffrent énormément dans les circonstances présentes, mais qui vont connaître des moments encore plus difficiles », ajoute le ministre Duclos.

Il précise qu’à l’échelle du Canada, ce sera « une dizaine de milliers d’ukrainiens au court des prochains mois » qui seront accueillis.

Bien que le gouvernement ne soit pas encore en contact avec des familles ou des organismes à Québec, Jean-Yves Duclos soutient « être très prêt et très ouvert à aider, en collaboration avec la Ville de Québec ».

Il précise que c’est un appel qu’il désire lancer à la population de Québec à la fois « à être solidaire émotionnellement, mais aussi par les gestes et la préparation pour accueillir des ukrainiens ».

Jean-Yves Duclos confie aussi que son gouvernement savait que la Russie voulait envahir l’Ukraine. « Ça été plus long que certains le croyaient, affirme-t-il. On a espéré jusqu’à la toute fin que ça ne passe pas. C’est pour ça que la réponse occidentale et celle du Canada a été si rapide et si coordonnée. »

Le ministre canadien de la santé Jean-Yves Duclos. Crédit photo : Sophie Williamson.

1 commentaire sur "Ukraine : le maire de Québec demande aux citoyens de « faire la part des choses »"

  1. Guillaume Sarazin | Mar 10, 2022 at 0 h 44 min | Répondre

    Bonjours , je n’ai pas Facebook donc je ne puis entrer en contact avec la communauté Ukrainienne de Québec et ainsi aider des individus nécessiteux de cette nation. Je peux fournir du temps en vue d’une intégration dans le système Québécois. Je suis autonome au niveau de l’anglais.
    Puis-je avoir un numéro de téléphone ou un mail pour démarrer ma contribution ?

    Merci
    Guillaume Sarazin

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