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Plénier sur la police : Le SPVQ se remet toujours en question, dit Denis Turcotte

SPVQLe chef du SPVQ, Denis Turcotte, répondant aux questions des élus municipaux le 2 mars 2022. Photo : Capture d'écran

Le directeur du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ), Denis Turcotte, se trouvait à l’Hôtel de Ville jeudi après-midi pour répondre aux questions des élus à propos du travail des policiers. Ce fut l’occasion pour M. Turcotte de revenir sur les arrestations musclées survenus l’automne dernier, et surtout sur les effets de ces événements sur l’évolution du service de police. 

S’il convient que la « séquence des événements » a été précipitée par les vidéos montrant des policiers faire un usage excessif de la force, M. Turcotte a insisté sur le fait que la remise en question de l’unité GRIPP était déjà dans les cartons auparavant. Selon le chef de police, ces démarches s’inscrivent dans un processus « d’amélioration continue » qui est une chose normale dans un service de police. 

Meilleures pratiques

« Comme service de police, moi ça fait trente ans que je suis ici, on se remet toujours en question, à tous les ans. Sur une base régulière, on regarde notre structure pour voir si ça répond aux réalités auxquelles on fait face, le type de criminalité. Donc, on essaie de garder une certaine agilité au sein du service, pour s’ajuster », a dit M. Turcotte.  

« Si on prend l’unité GRIPP, ben les ancêtres de GRIPP depuis trente ans, ça a porté divers noms (…), le mandat a changé, il a évolué », a ajouté le chef de police. 

Enfin, ces renouvellements se font dans l’esprit de toujours s’ajuster aux meilleures pratiques policières, a ajouté M. Turcotte. 

Utilisation de la force

Interrogé sur la question délicate du bon usage de la force, Denis Turcotte a fait valoir qu’il n’y a pas de solution magique ou de règle universellement valable en cette matière. 

« Il n’y a pas juste une recette, une trajectoire (…) C’est toujours de s’adapter face à la menace (…). Il s’agit de monter en usage de la force jusqu’à ce que la situation soit résorbée, puis de faire de la désescalade aussi quand la situation se rétablit », a expliqué M. Turcotte. 

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