De passage à l’Hôtel de Ville lundi matin, Jean-Yves Duclos a assuré que le dossier du rachat et de la restauration du pont de Québec par le gouvernement fédéral est entre de bonnes mains.
Par Gabriel Côté
Interrogé à propos de ce dossier qui semble faire du surplace, le ministre fédéral de la Santé et député de Québec a convenu que celui-ci « aurait pu être réglé plus rapidement après 2016 », mais qu’il « aurait fallu un alignement des astres plus solides ».
M. Duclos a alors rappelé l’état de la situation et défendu la décision qui a été prise par le gouvernement fédéral de racheter le pont de Québec. « Plusieurs choses ont été essayées, ça n’a pas fonctionné. Ce qui a fait en sorte qu’en 2021 (…), M. Yvon Charest a eu le mandat de négocier la reprise de possession du pont de Québec par le gouvernement canadien. Certains auraient pensé que c’était ce qu’il fallait fait depuis le début, mais ça prend toujours plus de temps lorsqu’on prend cette décision. Cette décision était la bonne, je crois, de reprendre possession du pont. »
M. Duclos a assuré que « le résultat de cette entente sera très positif pour les gens de Québec », mais en insistant sur l’importance d’une saine collaboration de tous les acteurs impliqués, soit le gouvernement canadien, le CN, et le gouvernement du Québec.
« Le gouvernement canadien n’est ni le propriétaire, ni le locataire de ce pont. Alors il faut qu’à la fois le propriétaire, qui est le CN, et le locataire principal, qui est le gouvernement du Québec, puissent s’entendre avec Yvon Charest pour arriver à une solution définitive », a ajouté le ministre fédéral de la Santé.
Selon M. Duclos, il n’y a donc pas de raison de s’inquiéter dans ce dossier, où les choses suivent leur cours. « On a toutes les raisons d’être optimiste. Je pense qu’on a à la fois la destination, maintenant qui est très claire : la reprise de possession. On a le chemin pour y arriver : cette entente avec le CN et le gouvernement du Québec. Et on a sur le chemin un accompagnateur, et même un leader, qui est Yvon Charest, qui sait où on veut aller et qui sait avec qui travailler pour s’y rendre », a-t-il conclu.
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