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Marchand, Villeneuve et Mercier font le bilan du plénier sur le tramway

Le maire de Québec, Bruno Marchand.Le maire de Québec, Bruno Marchand. Photo : Gabriel Côté

Le maire et le chef de l’opposition officielle sont satisfaits de l’exercice ; le chef de Québec 21, lui, reste sur sa faim. Retour sur une longue journée d’informations à propos du projet de tramway.

Malgré les nombreuses heures et l’impressionnante quantité d’informations qui ont été exposées au cours de la journée, Bruno Marchand assure que « les jambes sont bonnes ».

« Mais j’aime quand on respecte l’horaire », nuance-t-il en riant. « Je pense qu’on peut gagner un peu de temps en sortant de tout ce qui est politique. Si on ne questionne pas sur des éléments politiques auxquels dans ce cas-ci le bureau de projet ne peut pas répondre. Qu’on me les pose à moi, c’est correct, qu’on ait des opinions, c’est correct, ça fait partie du travail de l’opposition », a ajouté le maire.

Même s’il déplore que certains conseillers aient trop versé dans la politique au cours de la journée, M. Marchand s’est dit satisfait du plénier. « C’est quelque chose en quoi je crois personnellement », a glissé le maire.

Québec 21 est toujours contre

De son côté, le parti d’Éric Ralph Mercier n’a rien entendu aujourd’hui pour le faire changer d’avis. « Québec 21 a toujours été contre le tramway, on l’est encore. Et j’ai l’impression que tout est canné », a dit M. Mercier.

Le chef de Québec 21, Éric Ralph Mercier, en compagnie de Jean-François Gosselin.
Le chef de Québec 21, Éric Ralph Mercier, en compagnie de Jean-François Gosselin.
Photo : Gabriel Côté

En outre, M. Mercier a voulu mettre de l’avant que certaines améliorations possibles du tramway se sont révélées impossibles aujourd’hui, comme l’enfouissement des fils ou la vitesse moyenne des déplacements qui sera de 21-22 km/h.

Mais M. Mercier a rapidement laissé sa place à son collègue Jean-François Gosselin, qui a été nommé porte-parole de Québec 21 pour le dossier du tramway.

M. Gosselin a fait preuve de plus de nuance que son chef, en reconnaissant que les citoyens de Québec sont d’accord à hauteur de 84% pour améliorer le transport en commun à Québec. Mais il s’est demandé pourquoi l’adhésion au projet de tramway n’est pas plus élevée dans un tel contexte. « Nous, ce qu’on dit, c’est que c’est au maire de livrer la marchandise, c’est à lui de faire augmenter l’adhésion du projet. Il n’y a aucune raison pourquoi un projet de cette ampleur-là, qui va changer la face de notre ville, ne serait pas à 65-70 % d’appuis », a déclaré Jean-François Gosselin.

En réaction à la posture de Québec 21, Bruno Marchand ne s’est pas montré étonné. Interrogé sur le fait que la deuxième opposition a dit ne pas avoir toutes les réponses à ses questions, le maire a simplement remarqué qu’il s’agit-là de quelque chose de normal. « Vous savez, c’est sûr. C’est impossible avec ce projet-là de dire aujourd’hui qu’on a toutes les réponses », a dit Bruno Marchand.

Claude Villeneuve, lui, a été moins clément à l’endroit des élus de Québec 21. Le chef de l’opposition officielle a manifesté des signes d’impatience. « Qu’ils les posent, leurs questions ! On a le conseil municipal, on a les différentes tribunes où on peut s’exprimer. Ils peuvent les faire connaître leurs questions », a lancé le chef de Québec d’abord.

Québec d’abord a encore des questions

 Enfin, dans les rangs de l’opposition officielle, on s’est dit satisfait du plénier sur le tramway. « Tout ce qu’on peut faire pour communiquer là-dessus… On le dit souvent : il y a beaucoup de gens qui ont le sentiment de ne pas avoir été assez informés à ce sujet-là, alors il faut en parler », a dit Claude Villeneuve.

Le chef de l'opposition officielle à la Ville de Québec, Claude Villeneuve.
Le chef de l’opposition officielle à la Ville de Québec, Claude Villeneuve.
Photo : Gabriel Côté

« Nous on va participer à toutes les activités qui vont faire en sorte que toutes les personnes intéressées vont pouvoir s’exprimer ».

Il n’en demeure pas moins que M. Villeneuve a encore des questions, sur des détails importants du projet. « Comment on ferme Grande-Allée, quand ça devient la principale voie de circulation au centre-ville. Il y a plein de petites questions comme ça », a-t-il dit.   

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