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Révision administrative à la Ville : mettre de l’avant le citoyen et le développement durable

Luc MontyLe directeur général Luc Monty et le maire Bruno Marchand. Crédit photo : Sophie Williamson.

Une réorganisation de la Direction générale à l’Hôtel de Ville vise « une meilleure distribution des tâches pour mieux répondre aux besoins des citoyens ».

Le directeur général Luc Monty explique qu’il n’y a pas eu de révision depuis 2015, mais que les dernières années ont servi à appliquer la révision des huit grands services.

Maintenant que la direction s’est ajustée à la nouvelle organisation de ces services, il est temps de revoir le partage des responsabilités « pour mieux répondre à l’évolution des besoins ».

Parmi les objectifs visés, on compte une meilleure mise en oeuvre de la Stratégie de développement durable. Il s’agit, explique Luc Monty, de « développer des meilleures pratiques et de planifier différemment ». La Ville veut pouvoir en somme « se donner des objectifs ambitieux » en matière de développement durable.

Le nouvel alignement dit « stratégique » de la Direction générale est aussi de faire en sorte que la Ville soit « performante et tournée vers le citoyen ».

« On vous l’avait dit en campagne et on y croit toujours autant, le danger des grandes organisations c’est que le centre devienne elle-même », affirme Bruno Marchand.

Il soutient aussi qu’avoir une bonne vision est essentiel pour une administration, mais qu’il faut aussi qu’elle soit capable de la mettre en oeuvre.

« Trop de visions se sont butées à une capacité d’exécuter qui n’était pas corrélée avec la vision, affirme-t-il. On a beau avoir les meilleurs idées du monde, si on a pas la capacité de les exécuter, on y arrivera jamais. Je pense que la réorganisation de l’administration nous permettra d’avoir « vision et exécution » pour arriver à destination et atteindre nos objectifs. » 

Le citoyen « au centre »

Actuellement, ce sont 35 directeurs qui oeuvrent à livrer les services, mais ils ne sont pas selon le directeur général groupés de la meilleure façon.

Les tâches des employés ne changeront pas. Ce sont plutôt les interactions entre les équipes ou comme l’affirme Luc Monty, « la façon dont on travaille ensemble » qui changera.

« On veut faire en sorte que les employés réfléchissent au bien-être des citoyens », soutient-il.

L’organisation optimisée de la Direction générale permettra selon lui de servir le citoyen. « Le citoyen sera mieux informé, il comprendra mieux les gestes de la Ville pour le futur et il sera assuré que les investissements sont pour atteindre les objectifs de développement durable », résume-t-il.  

Bruno Marchand ajoute que le citoyen aura une ville plus efficace.

Qu’est-ce que ça implique concrètement ?

D’abord, la révision n’implique aucun changement au budget et n’occasionnera pas de coût supplémentaire.

On compte parmi les nouveautés l’unification de la communication et de l’interaction citoyenne qui permettra selon Luc Monty « une synergie de communication avec les citoyens ».

« On vise à aider l’organisation avec les employés pour mieux expliquer les projets et convaincre les citoyens », poursuit-il en prenant l’exemple du tramway. La Ville veut améliorer la communication pour « se donner les moyens » de mener à bien ses projets, comme celui du tramway.

Notons aussi que le nom du secteur du Directeur général adjoint aux « Services de soutien institutionnel » est renommé « Citoyens et vitalité urbaine ». Luc Monty explique qu’on se tourne vers le citoyen au lieu de l’institution elle-même.

Le retour d’un volet « relations internationales »

Parmi les modifications importantes se trouve l’ajout des relations internationales comme nouveau mandat de la Direction générale. Il s’agit d’ajouter une « section » Bureau des relations internationales » qui visera à « favoriser le rayonnement à l’étranger des attraits économiques, culturels et sociaux de la ville de Québec ».

« Nos objectifs sont de faire valoir nos avantages, exporter autant qu’importer et favoriser l’arrivée de nouveaux immigrants », affirme Luc Monty.

« On a des choses à apprendre de d’autres villes », soutient à cet égard Bruno Marchand.

Par rapport à l’accueil éventuel de réfugiés ukrainiens, il explique que « la Ville est ouverte », mais qu’elle veut bien le faire.

« Bien accueillir, c’est pas juste donner un manteau pis une carte d’assurance maladie », lance-t-il. Il soutient que l’administration doit pouvoir mesurer dans le temps, sur plusieurs mois, la capacité d’intégration réelle dans la communauté des immigrants.

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