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6,1 km de plus de pistes cyclables en 2022

Maude Mercier-Larouche, Bruno Marchand et Pierre-Luc Lachance étaient fiers d'annoncer le déploiement à plus large échelle du service àVélo, le 11 avril 2022.Maude Mercier-Larouche, Bruno Marchand et Pierre-Luc Lachance étaient fiers d'annoncer le déploiement à plus large échelle du service àVélo, le 11 avril 2022. Photo : Gabriel Côté

La Ville de Québec investira 7 M$ dans quatorze projets dont l’objectif est de mieux connecter diverses parties du réseau cyclable déjà existant. Ceux-ci comptent notamment le développement de 6,1 km de nouvelles pistes cyclables.

Par Gabriel Côté

« Vous allez dire qu’avec 6,1 km, on n’est pas en train de révolutionner complètement l’ensemble du territoire, au contraire. Ce sont 6,1 km qui viennent interconnecter, ce sont des projets qui viennent vraiment créer l’espèce de lien souvent manquant entre divers grands circuits qu’on a », a déclaré Pierre-Luc Lachance, conseiller municipal de Saint-Roch – Saint-Sauveur, et responsable de la mobilité active sur le comité exécutif, en point de presse lundi matin.

Parmi les projets annoncés aujourd’hui, on remarquera entre autres l’implantation d’un lien entre la rivière Saint-Charles et la rue Saint-Vallier, la construction de l’escalier Émélie-Chamard et l’installation d’un dalot pour les cyclistes, et le réaménagement de la 8e Avenue à Limoilou.

Les 14 projets de la Ville pour développer le réseau cyclable en 2002.
Image : Courtoisie, Ville de Québec

30 nouvelles stations àVélo

La Ville procédera aussi à l’installation de 30 nouvelles stations àVélo, et à la mise en service de 300 nouveaux vélos électriques, ce qui portera la flotte à 40 stations et 400 vélos. Cette phase de déploiement coûterai 4,1M$ à la municipalité, soit 2,6M$ pour les acquisitions d’équipement et de 1,5M$ pour les frais d’opération.

La mise en place de ces stations aura lieu bientôt, mais elle est retardée par des problèmes d’approvisionnement touchant certaines pièces du système d’ancrage. La Ville estime toutefois que les stations seront fonctionnels vers la mi-mai, comme l’a expliqué Maude Mercier-Larouche, responsable de la mobilité intégrée sur le comité exécutif.

« Les problèmes d’approvisionnements, ce n’est pas juste nous qui les subissons (…). Je ne peux pas prendre l’engagement ferme que ça va être là pour le 15 mai, mais c’est ce qu’on a estimé (…). On est confiant que pour le grand déploiement, au moment où le maximum d’utilisateurs prennent leur vélo, pour la mi-mai ce soit fait, ou tout au plus début juin », a-t-elle fait valoir.

Les tarifs du service ont été ajustés cette année. Une utilisation unique coûtera cette année 5$, soit 1$ de moins que l’an dernier. Un abonnement de 30 jours pour des déplacements de 30 minutes coûtera 30$, et 35$ pour des déplacements de 45 minutes. Il sera aussi possible de prendre un abonnement annuel, qui coûtera 110 $ pour des déplacements de 30 minutes et 130$ pour des déplacements de 45 minutes.

Une carte de plus, dit Bruno Marchand

Le maire de Québec était fier d’annoncer le déploiement à plus large échelle de ce service de vélo-partage, qu’il a présenté comme une pierre de plus à l’édifice des services de mobilité à Québec.

« Une carte de plus s’ajoute à notre éventail de façons de se déplacer sur notre territoire aujourd’hui, a mentionné Bruno Marchand. Avec des annonces comme aujourd’hui, on envoie le signal que nous souhaitons rendre la mobilité active accessible et efficace partout en offrant des solutions aux familles. Je suis fier de cette vision de la mobilité pour dynamiser notre ville. Une vision qui n’oppose pas les différents moyens de transport, mais qui offre un choix. »

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