À la réunion du conseil de ville lundi soir, le chef de l’opposition officielle, Claude Villeneuve, s’est inquiété des effets que pourrait avoir le contexte économique, dont l’inflation, sur les différents projets de la municipalité.
Par Gabriel Côté
Alors que l’inflation fait en sorte que les prix sont en hausse dans plusieurs secteurs d’activité, comme le gaz ou le prix des matériaux, M. Villeneuve s’est demandé ce que cela peut représenter à l’échelle de la Ville de Québec.
Comme plusieurs grands chantiers, dont la bibliothèque Gabrielle-Roy et la centrale de police, sont en cours présentement, le chef de l’opposition a soulevé la question de savoir si la hausse des prix risque de mettre l’administration municipale face à des choix difficiles, dans un avenir rapproché.
« Faudra-t-il emprunter davantage pour faire les mêmes projets (…) ? Faudra-t-il privilégier certains projets par rapport à d’autres, les gros projets risquent-ils d’écraser les projets plus modestes ? », a dit Claude Villeneuve.
Rappelons que les contrats de la Ville contiennent certaines clauses pour éviter que la variation des prix affecte de manière trop importante la capacité de payer de la municipalité.
Dans l’objectif d’y voir plus clair, l’opposition officielle a déposé un avis de proposition pour tenir un plénier sur l’inflation. Le comité exécutif décidera prochainement s’il y donne suite ou non.
En réaction aux questions soulevées par M. Villeneuve, le maire de Québec a assuré que la Ville est « en contrôle » pour l’année 2022, et que l’enjeu sera surtout pour les prochaines années, où il faudra en effet faire des choix.
« Avec la marge que nous avons, on peut agir et prioriser ce qu’on veut prioriser (…). On aura des choix à faire et ce seront des choix qu’on fera ensemble », a conclu Bruno Marchand.
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