Si la tendance se maintient, le Vieux-Bourg aura son conseil de quartier. Le groupe Facebook dédié à la création d’un conseil de quartier dans ce secteur de Beauport a annoncé avoir récolté les appuis nécessaires pour déposer une requête à la Ville.
Par Gabriel Côté
« C’est aujourd’hui que 400 SIGNATURES d’appuis à la requête pour la constitution du conseil de quartier ont été déposées au bureau du greffier ! Bravo aux citoyen.nes du Vieux-Bourg ! », peut-on lire dans la publication facebook qui est accompagnée d’une photo de Bernard Derome.
Il s’agit d’une étape importante. Pour constituer un conseil de quartier, il est nécessaire d’obtenir la signature d’une requête par au moins 300 citoyens. Cette requête est ensuite soumise au greffier de la Ville, qui l’achemine au conseil municipal après avoir vérifier sa légitimité sur le plan légal. Le conseil municipal autorise alors la tenue d’une assemblée pendant laquelle la population doit se prononcer, par bulletin secret sur la création du conseil de quartier.
Viennent ensuite l’élection du conseil d’administration du conseil de quartier, et son entrée en fonction.
La conseillère municipale de Robert-Giffard, Isabelle Roy, s’est réjouie de la nouvelle sur les réseaux sociaux. « Félicitations ! Hâte de voir la suite… », écrit-elle.
Pas un luxe à Beauport
Si tout se déroule comme prévu, le conseil de quartier du Vieux-Bourg sera le deuxième dans l’arrondissement de Beauport, après celui de Chutes-Montmorency.
Il y avait autrement une telle instance dans le quartier Vieux-Moulin, mais celui-ci s’est dissous en 2015, faute de participation.
Selon Julie Picard, qui a travaillé pour mobiliser les citoyens et récolter les signatures requises, il y a un réel enthousiasme pour la participation citoyenne dans le Vieux-Bourg. « Il y a plusieurs initiatives citoyennes nouvelles et dynamiques dans Beauport, dont le RASPB (Résidents et Amis du Site patrimonial de Beauport), l’organisme Croque ton quartier, le marché public. Le tout est porté et initié par des citoyens et des bénévoles motivés à faire bouger les choses ! », dit-elle.
La signature de la requête par 400 citoyens, alors que 300 signatures seulement sont nécessaires, témoignent aussi de cet appétit, croit Mme Picard. « C’est un besoin exprimé par les citoyens, c’est une lacune démocratique à mon avis », conclut-elle.
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