À deux jours de l’entrée en vigueur d’une norme plus permissive quant à la concentration de nickel dans l’air, le maire de Québec continue de plaider pour que le gouvernement provincial mette en place des moyens pour garantir que la norme soit respectée, et pour que les contrevenants soient tenus responsables.
Par Gabriel Côté
Bruno Marchand réitère que la hausse de la norme de nickel lui semble « problématique ». Mais comme le gouvernement du Québec refuse de remettre à plus tard l’entrée en vigueur de la nouvelle norme, le maire demande certaines assurances.
« Au-delà de la norme, il y a comment on fait respecter la nouvelle norme. Alors même si on n’est pas d’accord avec la nouvelle norme, on n’a aucune information présentement à se mettre sous la dent à savoir comment on va la faire respecter, comment on la mesure », a dit Bruno Marchand.
Pour cela, le maire de Québec veut plus de stations sur l’ensemble du territoire de la Ville. « Il faut des stations pour mesurer dans l’ensemble de la géographie autour du port. Pour les gens de Beauport, on n’est pas en mesure de dire que tout va bien, parce qu’on n’a pas la capacité de mesure. Alors ce qui ne se mesure pas, on n’est pas capable de faire des constats, et on n’est pas capable de l’améliorer », maintient-il.
L’ambition de Bruno Marchand est d’avoir la capacité de mesurer en temps réel la qualité de l’air et d’observer les dépassements pour pouvoir en identifier la source. Cela permettrait d’une part de communiquer les résultats à la population, et de punir les contrevenants, croit-il. « On s’attend à ce que le ministre dépose quelque chose de solide et concret là-dessus », a-t-il dit.
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