Un encan d’art visuel en mode virtuel est organisé par la Maison Dauphine, du 6 au 22 mai prochain.
Par Marie-Ève Groleau
Accueillant les jeunes de 12 à 35 ans en situation d’itinérance, la Maison Dauphine et sa Fondation mettent à la disposition du public, des donateurs, des amateurs d’art et des collectionneurs un encan d’art visuel sous forme de grande galerie virtuelle. En collaboration avec la Galerie d’art Beauchamp et Desserre, des œuvres de différents prix et de styles variés sont présentées et offertes à l’occasion de cette deuxième édition.
«La quarantaine d’artistes choisis viennent de plusieurs galeries de la région de Québec en s’unissant pour la cause. On se penche sur l’art contemporain et on aimerait présenter plus d’œuvres d’artistes émergents. Il y a effectivement toujours possibilité d’intégrer le groupe d’artistes et d’appuyer la cause d’ici la fin de l’encan. On est aussi très fier de présenter le travail d’artistes qui ont vécu un passage à la Maison Dauphine, comme Alexandra Guerin. On aimerait que cet évènement devienne un point de rencontre autour de l’art », présente la coordonnatrice du développement philanthropique, Sylvie Martineau.
André Bouchard, Jean Gaudreau, Esther Garneau, Dominique Payette, Paul Béliveau, Sonia Reid, Pierre Bellemare, pour ne nommer que ceux-là, font partie des artistes sélectionnés qui ont à cœur la cause en présentant leurs œuvres lors de l’encan.
Réinsertion et itinérance
Les dons amassés lors de l’évènement serviront notamment pour le service de banque alimentaire et à l’hébergement d’urgence en vigueur également les fins de semaine.
« On continue toujours de développer de nouveaux projets sociaux et de maintenir entre autres le volet zoothérapie et l’École de la rue », poursuit Sylvie Martineau.
La Maison Dauphine est l’un des seuls organismes acceptant les animaux de compagnie.
« Un vétérinaire est sur place pour s’occuper des besoins plus spécifiques des animaux. Des ateliers d’aide au toilettage et des cours théoriques sont offerts, ce qui favorise l’intégration en emploi des personnes qui vivent ces situations difficiles », ajoute madame Martineau.
L’organisme s’inscrit dans une démarche pédagogique adaptative permettant la tenue de séances de cours selon un apprentissage à un rythme personnel vers la remis en action ou le retour aux études. L’École de la rue fondée en 1998 en est l’application.
Près de 700 jeunes de la région de Québec fréquentent annuellement la Maison Dauphine, communément surnommée « La Dauph ». La mission de l’organisme vise à prévenir la détérioration de l’état de santé physique et mentale de personnes en rupture de liens avec la famille et la société.
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