Des navettes fluviales qui relient différents secteurs des deux rives pendant la période estivale, c’est le souhait évoqué aujourd’hui par Bruno Marchand, en marge d’une conférence donnée au Centre des congrès de Québec, dans le cadre du Sommet immobilier de Québec. Pour lui, repenser l’interconnexion entre les deux villes ne passe pas uniquement par les liens routiers.
Simon Bélanger
Alors qu’il était questionné sur le signal d’alarme que doivent aujourd’hui envoyer les ingénieurs de l’État québécois sur l’état du pont Pierre-Laporte et du pont de Québec, le maire Bruno Marchand n’a pas voulu se prononcer sur leur message pour l’instant.
Il en a profité pour rappeler qu’il y a non seulement un travail d’entretien sur les deux ponts actuels, mais aussi qu’au-delà de la saga entourant le troisième lien, « on a le défi […] de repenser notre interconnexion avec la Rive-Sud. »
Pour le maire, il faudrait d’autres options que le traversier Québec-Lévis pendant l’été, comme des « navettes beaucoup plus rapides, capables de transporter piétons et des cyclistes, à des endroits comme le quai des Cageux ou à Saint-Romuald ».
Comme le troisième lien n’est pas prévu avant 2032, s’il se réalise, M. Marchand croit qu’il est important de réfléchir à « des solutions alternatives qui peuvent prendre moins de temps à mettre en place, pour faciliter l’interconnexion entre nos rives ».
Un article du Journal de Québec publié en février faisait état d’un projet de navettes fluviales touristiques, mené conjointement par Destination Québec Cité et Croisières AML.
Dans la région montréalaise, il existe actuellement un réseau de 10 lignes de navettes fluviales qui relient 15 villes riveraines du fleuve Saint-Laurent pendant la saison estivale.
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