Samedi dernier, la cheffe de Transition Québec s’est vantée devant les membres de son parti d’avoir eu une grande influence sur les dossiers environnementaux à l’Hôtel de Ville, notamment sur le nickel. En marge de la réunion du conseil de ville, lundi après-midi, le maire Bruno Marchand s’est amusé de cette déclaration, qu’il considère exagérée.
Par Gabriel Côté
« Je sentais une présence quand j’étais au conseil, je sentais une influence, et je n’arrivais pas à déterminer elle venait d’où. Alors je suis content qu’on m’explique la source de cette profonde inspiration qui enligne mes chakras », a ironisé le maire de Québec.
Reprenant son sérieux, Bruno Marchand a rappelé que Jackie Smith s’était d’abord opposée à la tenue d’un plénier sur le nickel. Mme Smith a d’ailleurs reconnu s’être mal exprimée à ce sujet.
« Quand Mme Smith dit que c’est à cause d’elle qu’il y a eu un plénier sur le nickel, je n’ai pas besoin de commenter longtemps pour rappeler qu’elle ne voulait pas de plénier, qu’elle trouvait que le maire était lâche, qu’elle trouvait que la ville n’avait pas besoin de faire ça, que tout le monde savait déjà tout ça, qu’on n’avait pas besoin d’informer et de faire ces débats-là », a dit Bruno Marchand.
« Une fois qu’on a eu un plénier, et que tout le monde avait trouvé que ça avait eu du sens et que ça apportait une meilleure voix pour la ville même si le résultat n’est pas celui qu’on souhaite, et que le directeur de santé publique régionale nous a dit que c’était la meilleure chose qu’on pouvait faire pour informer, éduquer et faire évoluer les mentalités, tout d’un coup c’est devenu une bonne idée. Et en plus d’être une bonne idée, c’est devenu son idée », a-t-il ajouté.
Quant à l’affirmation selon laquelle M. Marchand ignorait le GIEC en campagne électorale, le maire a simplement remarqué que Jackie Smith avait « exagéré ».
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